Un casse-croûte sur la corde raide à Lavaltrie

Importants travaux à réaliser

©gracieuseté Lavaltrie

MUNICIPAL. En place depuis plus de 30 ans, le casse-croûte du parc Gérard-Lavallée possède un avenir incertain à Lavaltrie. La ville refuse d'y investir quelque 35,000$ pour sa mise aux normes. L'association de baseball du Chemin du Roy est hésitante à en continuer les activités.

C'est à elle qu'est confiée l'opération du petit commerce. Les profits servent à aider les ligues-jeunesse. Elle craint pour la rentabilité puisque la décision de la ville de ne pas remplacer la hotte risque de la limiter dans les mets qu'elle pourra offrir.

Contexte

«Le casse-croûte fait partie de l'histoire de la ville», a souligné Denis Mathieu, ex-concessionnaire du casse-croûte. Il est intervenu lors de la séance ordinaire du 16 janvier du conseil municipal, au nom de l'association de baseball du Chemin du Roy et des ligues adultes de balle donnée.

«Plusieurs villes nous envient», a-t-il fait remarquer. Il a raconté s'être parfois transformé en infirmier, en agent d'immeubles et en guide touristique.

«En mai prochain, nous souhaitons retrouver le restaurant avec une hotte fonctionnelle et respectant les normes», a-t-il affirmé.

Les travaux de mise aux normes prévoient des réparations à la structure de la bâtisse et son isolation, notamment. On exige aussi le remplacement de la hotte pour continuer à servir des mets nécessitant une friteuse.

Lavaltrie refuse d'effectuer cette dépense qu'elle considère trop onéreuse. On suggère de s'orienter sur les menus-santé; ce qui fait tiquer l'organisme concessionnaire. L'expérience, jusqu'à présent, fait que ces mets sont peu populaires et que de la nourriture prend le chemin des poubelles, en bout de ligne. «Personne ne va prendre des repas-santé. Mais je souhaite me tromper», a dit M. Mathieu.

Les échanges ont toutefois permis de constater que des hot-dogs et hambourgeois pourront continuer à y être servis. Ils ne pourront toutefois pas être accompagnés de frites.

Le maire Jean-Claude Gravel a donné l'exemple d'un établissement qui sert des sandwichs à la viande fumée ("smoked meat") avec des croustilles (chips) et que cela ne rebute pas la clientèle.

M. Mathieu a terminé les discussions en demandant aux élus municipaux de reconsidérer leur décision.

«On a pris bonne note de vos arguments», a dit M. Gravel.

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