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Retour13 février 2017
Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca
Nouveau front commun face à Ottawa
Dossier des projets d'aérodrome à Saint-Cuthbert et Mascouche
©TC Media - archives
FAUT AGIR. Québec tente de nouveau de faire entendre raison à Ottawa. L'Assemblée Nationale vient d'adopter unanimement une motion réclamant que le gouvernement fédéral agisse dans les dossiers des projets d'aérodrome à Saint-Cuthbert et Mascouche.
Déposée par le député André Villeneuve (Berthier), conjointement avec quatre de ses collègues, la motion réclame notamment que le gouvernement fédéral respecte les lois québécoises.
Urgence
Ottawa ayant autorisé la construction d'un aérodrome à Neuville malgré l'opposition de la communauté, l'Assemblée Nationale souligne l'opposition des milieux sociaux, politiques, citoyens, économiques et agricoles aux projets d'aérodrome de Mascouche et à Saint-Cuthbert.
Du même coup, on rappelle la motion adoptée le 8 juin 2016 demandant à Ottawa de prendre un arrêté ministériel pour interdire l'aménagement d'un aérodrome à Saint-Cuthbert.
L'Assemblée Nationale demande au gouvernement d'entreprendre des démarches urgentes auprès du ministre fédéral des Transports afin qu'il rende l'approbation des projets d'aérodromes conditionnels au respect des lois québécoises, aux règlements municipaux et à l'acceptabilité sociale.
Elle demande à Ottawa d'accepter l'offre de Québec de mettre sur pied un comité de travail sur l'aménagement du territoire pour trouver des solutions visant à ce que les décisions affectant les citoyens tiennent compte des plans d'aménagement locaux, des règlements municipaux et de l'acceptabilité sociale, tout en respectant les lois québécoises.
Devant ce consensus, Nicolas Marceau (Rousseau), Véronique Hivon (Joliette), Mathieu Traversy (Terrebonne) et André Villeneuve, les députés du Parti Québécois dans Lanaudière, réitèrent leur appui aux communautés touchées par ces projets.
Ils soulignent que leur parti s'est encore une fois positionné avec les citoyens de Lanaudière.
«Est-ce que le gouvernement fédéral pourrait maintenant répondre aux inquiétudes des communautés et agir en concertation avec les milieux concernés? Pourrait-il au moins respecter nos lois québécoises et municipales, tout particulièrement dans ces dossiers», martèlent-t-ils.
Ils jugent que, encore une fois, cela démontre qu'un Québec indépendant serait le seul maître de ses actions et de ses décisions.
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