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10 mars 2017

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Villeneuve favorable à un processus transitoire

Possibilité de ne publier les avis publics que sur Internet

©TC Media - archives

MUNICIPAL. Reconnaissant l'importance des journaux locaux comme véhicule d'information, le député André Villeneuve est partisan d'un cheminement transitoire si les municipalités, en bout de ligne, ne publient plus leurs avis publics dans les médias écrits.

«Je ne suis pas contre Internet. La transition doit se faire de façon correcte et non précipitée», déclare-t-il. M. Villeneuve met en lumière que le contenu des avis publics représente de l'information essentielle pour les citoyens.

Contradiction

Il donne l'exemple d'un avis de dérogation mineure à la règlementation d'urbanisme qui peut toucher quelques voisins et qui ne sera peut-être pas vu par toutes les personnes concernées s'il n'est diffusée que de façon virtuelle.

«Si on veut que les citoyens soient le contre-pouvoir, il faut leur en donner les moyens. Il faut s'assurer que les citoyens obtiennent l'information comme actuellement. Sinon, il faut développer un plan», affirme-t-il.

M. Villeneuve fait d'ailleurs état d'une contradiction dans l'orientation gouvernementale. D'un côté, on fait en sorte que les municipalités auront moins de compte à rendre au gouvernement et qu'elles seront redevables aux citoyens mais, de l'autre, on entend leur donner la possibilité de ne plus publier leurs avis publics dans un journal.

«Les journaux locaux sont très populaires. Ils sont lus. Si vous voulez faire passer une opinion, utiliser les journaux locaux», maintient le député de Berthier. Il juge que ce sont des outils d'information extraordinaires pour les citoyens.

M. Villeneuve rappelle que les journaux locaux seront en péril si le projet de loi 122 est adopté sans modification.

Il précise que les montants associés à la publication des avis publics dans les journaux ne représentent que 0,05% des budgets municipaux.

«Au moment où les médias écrits traversent une période très difficile en raison des changements technologiques, Martin Coiteux en ajoute et leur enlève une source de revenus importante: les avis publics des municipalités. C'est inadmissible, d'autant plus que cela prive les citoyens d'une source d'information fiable et accessible», déplore-t-il.

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