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21 mars 2017

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Des opportunités sont anticipées

Portrait de l'I.V.É.

MUNICIPAL. Les maires du secteur Brandon ne baissent pas les bras. Des moyens d'action sont évoqués. Continuer à travailler sur l'image de leurs municipalités et mettre leurs efforts en commun sont des avenues de solution.

D'autres outils possèdent une orientation plus locale.

Ponts de vue

Mairesse de Mandeville, Francine Bergeron croit que la situation de sa municipalité, bien que préoccupante, peut certainement s'améliorer. Elle note que la population mandevilloise a augmenté de 7,1% depuis 2011 (3,3% pour l'ensemble du Québec).

«Le conseil de Mandeville a déjà clairement indiqué par ses actions son intention de ramener l'I.V.É. de la municipalité à un niveau beaucoup plus acceptable. Ce qui est tout un défi», précise-t-elle.

Mentionnant que la situation géographique de Mandeville, loin d'une zone d'influence métropolitaine, ne changera pas, elle précise que le conseil municipal a investi et investira dans l'amélioration de l'image de la municipalité en misant sur les attraits (qualité de vie, grands espaces, etc.) locaux.

«D'un point de vue strictement statistique, je ne crois pas que notre indice variera beaucoup dans un proche avenir. Toutefois, il y a des facteurs qui ne sont pas reflétés dans les calculs et qui amènent une certaine vitalité économique», note Yves Germain, maire de Saint-Didace.

Il cite la présence d'un important bassin de villégiateurs et une tendance notée de retraités plus fortunés à y transformer leur chalet en résidence principale.

Gérer les finances publiques avec beaucoup de rigueur, maximiser les investissements pour maintenir et améliorer les infrastructures et s'assurer de garder l'école primaire sont des éléments qu'il juge utiles pour améliorer localement la situation.

Au plan régional, il est d'avis que les municipalités du secteur Brandon doivent travailler en étroite collaboration pour faciliter l'implantation de nouveaux commerces et d'entreprises et bien gérer les grands actifs communs (cours d'eau, paysages, environnement propre).

Il rejoint la vision du maire de Ville Saint-Gabriel.

Maire de Saint-Cléophas, Denis Gamelin précise que la population locale est en décroissance et que la municipalité est axée sur l'agriculture (90% du territoire) qui génère peu d'activités économiques avec la mécanisation.

Il juge que Saint-Cléophas doit miser sur le développement domiciliaire afin d'augmenter son assiette fiscale. En quatre ans, les discussions et démarches pour développer (potentiel de construction d'entre 30 et 40 résidences) un secteur zoné en conséquence et appartenant à un seul propriétaire n'ont pas connu de dénouement positif.

Une expropriation a même été envisagée, l'an dernier. Saint-Cléophas a fait un pas en arrière en considérant le peu d'acceptabilité sociale pour un tel geste.

«J'ai bon espoir qu'on puisse trouver un terrain d'entente», termine-t-il.

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