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21 mars 2017

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Difficile constat pour le secteur Brandon

Indice de vitalité économique

©TC Media - Pierre Bellemare

MUNICIPAL. La faiblesse de l'indice de vitalité économique (I.V.É.) est un caillou dans le soulier du secteur Brandon. Les localités de Saint-Gabriel (ville et paroisse), Saint-Didace, Mandeville et Saint-Cléophas présentent un pointage inférieur à celui de la MRC de D'Autray.

Depuis 2002 (moment de création de l'I.V.É), elles font partie de la vingtaine de localités ayant les notes les plus faibles parmi la presque soixantaine que compte Lanaudière. Par contre, leur évolution est différente. Il faut noter que pour des besoins statistiques, les localités de Ville Saint-Gabriel et Saint-Gabriel-de-Brandon ont été regroupées.

Survol

La situation s'est améliorée jusqu'en 2006 à Saint-Gabriel avant de recommencer à chuter. On est passé de - 6,399 (2002) à - 3,8686 (2006) avant de redescendre jusqu'à - 11,0066 (2014).

À Saint-Cléophas et Saint-Didace, l'évolution est en dents de scie. Leurs notes de 2014 sont respectivement de - 5,0459 et - 8,6085.

Du côté de Mandeville, la diminution a été constante depuis 2002. Le score de 2014 est de - 8,1234.

En comparaison, l'indice de la MRC est de - 3,9790 pour cette même dernière année.

«On a fait beaucoup d'efforts. Cela a aidé mais il aurait fallu que ça perdure dans le temps», note Gaétan Gravel, maire de Ville Saint-Gabriel. Sa municipalité a bénéficié d'une aide financière de l'ordre de 850,000$ de Québec, il y a sept ou huit ans, pour contrer la dévitalisation.

«On travaille très fort sur l'image de la municipalité, pour enlever la morosité des dernières années», précise-t-il. M. Gravel juge que des gains ont été réalisés.

Il fait la comparaison avec un jardin où on a semé et qui arrive à maturité. «Il faut continuer à travailler sur la qualité de vie», maintient-il.

«Il faut travailler ensemble et essayer de mettre nos services en commun pour diminuer le coût pour les citoyens. Il faut créer une synergie qui va nous amener ailleurs», précise-t-il.

M. Gravel croit que le secteur Brandon doit miser sur ses attraits. Il parle aussi de développer la desserte d'Internet haute vitesse.

«On ne peut travailler en silo. On a tout intérêt à travailler ensemble», réitère-t-il.

«Nos différents partenariats avec la ville de Saint-Gabriel ont des effets leviers, et ce dans différentes sphères, et ainsi bonifient notre offre de services à tous les deux», précise la mairesse de Saint-Gabriel-de-Brandon, Manon Rainville.

Elle fait par contre valoir que l'indice de vitalité économique a été jumelé à celui de Ville Saint-Gabriel en raison du regroupement par code postal. Ce qui fait que la note de chacune des deux localités est erronée.

Cela étant précisé, elle fait état que l'insuffisance de ressources médicales incite de plus en plus les gens à rechercher la proximité de médecins et de services de santé. Ils quittent ainsi la région afin de se rapprocher de ces services.

Pour contrer cet exode, sa municipalité travaille à apporter les services de santé adéquats. Saint-Gabriel-de-Brandon veut aussi retenir les jeunes citoyens et en accueillir de nouveaux. Elle travaille en étroite collaboration avec l'école secondaire et les entreprises pour démontrer les opportunités d'emploi et permettre de fournir une main-d'œuvre qualifiée.

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