Près de la moitié des maisons isolées à Mandeville ne le sont plus

CRUES DES EAUX. Une quarantaine de résidences sur la centaine isolées ce matin par le débordement de la rivière Mastigouche ne l'étaient plus en milieu d'après-midi.

©Photo TC Media - Geneviève Quessy

La rivière Mastigouche est sortie de son lit le 20 avril 2017 à Mandeville.

La situation semble s'être améliorée dans la journée, alors que la rivière Mastigouche avait débordé de son lit en raison des fortes pluies des derniers jours.

En matinée, une centaine de résidences principales étaient isolées par la rivière. Or, près de la moitié d'entre elles ne l'étaient déjà plus en milieu d'après-midi, selon Gilles Desgagnés, directeur régional de Lanaudière pour le ministère de la Sécurité publique.

Cette diminution du nombre de résidences isolées serait due à la baisse du niveau de la rivière Mastigouche, selon lui.

La rivière a atteint son débit maximum lundi soir, lequel se situe historiquement parmi les niveaux les plus importants qu'elle ait connus.

« La rivière était par la suite à la baisse jusqu'à ce matin, mais la pluie d'hier a ralenti la baisse. Aujourd'hui, elle est stable », indiquait Sophie Latreille, porte-parole d'Hydro-Météo en fin d'avant-midi.

Selon Gilles Desagnées, certains des résidents qui ont été isolés seraient habitués de vivre une telle situation.

Il affirme que des pompiers et un conseiller du ministère étaient sur le terrain cet après-midi afin de vérifier l'état des lieux. Des pompiers ont aussi fait du porte à porte afin de prodiguer des conseils aux résidents, indique-t-il.

Aux Îles Dupas aussi

Aussi, une vingtaine d'autres résidences étaient aussi isolées ce matin, aux Îles Dupas, cette fois, par le fleuve Saint-Laurent qui est également sorti de son lit, selon les informations les plus récentes rendues publiques par le ministère de la Sécurité publique.

En début d'après-midi, son niveau d'eau était toujours à la hausse, selon Sophie Latreille, porte-parole d'Hydro-Météo, spécialisée dans la surveillance des cours d'eau.

« On s'attend à ce que le fleuve continue sa hausse lentement », indique-t-elle.

Selon elle, les résidents isolés aux Îles Dupas en raison du fleuve subissent les contrecoups de la fonte des glaces et des fortes pluies des derniers jours.

« L'eau vient de loin – des Grands Lacs et de la rivière des Outaouais – et le temps de réaction dans le fleuve est très long », explique-t-elle.

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