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28 avril 2017

Les employés de l'abattoir Olymel votent des moyens de pression incluant la grève

©Photo - gracieuseté

SYNDICAT Quatre-vingt-quinze pour cent des quelque 380 employés syndiqués de l'abattoir Olymel de Berthierville ont voté l'adoption de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève, le 23 avril, lors d'une assemblée générale.

La convention collective de ces employés est échue depuis le 31 décembre 2016.

Selon un communiqué envoyé par le syndicat le 27 avril, une douzaine de rencontres aurait eu lieu depuis, sans qu'une entente ne soit intervenue. Le syndicat avance que deux points sont en litige, soit l'aspect monétaire et celui des horaires de travail.

Le conseiller syndical des employés, Martin Bourgeois,  affirme que l'employeur veut se réserver le droit de déplacer l'heure de repas ou de pause - qui serait enchâssée dans la convention collective -  en fonction des délais d'arrivée de la matière (le poulet).

Horaire en jeu

Le syndicat affirme aussi que l'employeur veut se réserver le droit de pouvoir déplacer l'heure de repas ou de pause de l'employé en ne l'avisant qu'à la dernière minute.

« Les employés font l'abattage de poulet, mais ce n'est pas à eux de faire les frais des délais d'approvisionnement. Selon nous, c'est à l'employeur de gérer les délais d'approvisionnement », a-t-il dit en entrevue avec TC Media.

Le président du syndicat des employés, Richard Rocheleau, qualifie cela « d'odieux ».

« L'employeur veut faire porter sur le dos des syndiqués les conséquences des variations imprévisibles dans sa gestion de l'approvisionnement [du poulet] », lance-t-il.

Pas de négociations sur la place publique

Chez Olymel, le porte-parole de l'entreprise, Richard Vigneault, n'a pas voulu commenter les négociations en cours.

« Notre position est bien simple. Premièrement, les négociations ne sont pas encore terminées. Et, deuxièmement, on ne négocie pas sur la place publique. Nous ne voulons pas entrer dans les détails de ce qui se déroule à la table des négociations », a-t-il affirmé à TC Media.

Rencontres à venir

Les parties ont prévu cinq dates de rencontre prochaines, dont une qui devait avoir lieu le 28 avril et porter sur l'aspect monétaire.

« L’augmentation de la contribution de l’employeur au régime d’assurances collectives, la bonification des différentes primes au travail, la protection des emplois et l’augmentation générale des salaires sont au cœur des enjeux monétaires de la partie syndicale », indique le syndicat.

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