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17 mai 2017

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Deux visions s'affrontent à Lavaltrie

Dossier de la hotte du restaurant Resto-Estrade

©TC Media - Pierre Bellemare

MUNICIPAL. Unanime en début d'année pour effectuer la mise aux normes (structure, isolation) du Resto-Estrade mais à ne pas débourser quelque 35 000$ pour le remplacement de la hotte, les élus lavaltrois se sont affrontés lors de la séance ordinaire du 1er mai.

La vision commune a éclaté. Suivre la tendance des saines habitudes de vie ou laisser le libre choix à la clientèle du casse-croûte géré par un organisme sans but lucratif sont les visions qui se sont entrechoquées. Le débat est demeuré poli mais ferme.

Points de vue

Le conseiller Christian Goulet n'a pas tardé à manifester son désaccord après que sa collègue Isabelle Charette ait proposé de dépenser 20 000$ (facture révisée) pour la mise aux normes de la hotte et à puiser ce montant dans le surplus accumulé.

Il a dit craindre que cela coûte plus cher. «Ça va finir par coûter 30 000$ a-t-il dit. De plus, il juge que ce n'est pas le rôle d'une municipalité d'investir dans un restaurant pour servir des frites.

Sans les travaux à la hotte, des hot-dogs et des hambourgeois peuvent continuer à y être offerts, mais pas des frites (l'équipement actuel ne peut le permettre, suivant les normes).

Les conseillers Denis Moreau et Pascal Tremblay ont signifié partager son point de vue.

©TC Media - archives

Le Resto-Estrade est fort populaire.

Ce dernier a mentionné qu'il faut être à l'écoute des politiques mises de l'avant à Lavaltrie depuis à peu près trois ans. Il a notamment cité en exemple le Défi 10-30 pour lequel, l'an dernier, la ville a eu le plus haut taux de participation dans Lanaudière. Il a aussi parlé du Défi «À pied levé» et de l'événement «Bouge pour la Croix-Rouge».

«Servir des frites dans un parc, ça va à l'encontre des saines habitudes de vie», a-t-il maintenu.

«L'un n'empêche pas l'autre. On reçoit des «foodtrucks» avec des frites mais on n'en veut pas au Resto-Estrade. Je suis certaine que ceux qui courent vont quand même manger des frites», a rétorqué sa collègue Lynda Pelletier.

«Ce n'est pas parce qu'il y a plein d'initiatives pour se mettre en forme qu'on est obligé de dire aux gens quoi manger», a enchainé Mme Charette.

Le conseiller Gaétan Bérard a aussi voté en faveur des travaux.

Devant l'égalité des voix, la mairesse suppléante Michel Dawe, présidant l'assemblée en l'absence du maire Jean-Claude Gravel et le conseiller Roland Clermont étant absent, a fait pencher la balance du côté du refus d'effectuer les travaux.

«On a le devoir de favoriser de saines habitudes de vie. On n'a pas à investir 20 000$ pour des patates frites», a-t-elle invoqué.

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