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20 juillet 2017

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Du surplace à Saint-Cuthbert

Dossier de l'aérodrome

©TC Media - Pierre Bellemare

MUNICIPAL. Des discussions s'effectuent entre Gestion DGNE et Saint-Cuthbert sans permettre de trouver une avenue faisant baisser la pression dans le dossier de l'aérodrome et des volets qui l'accompagnent. Une rencontre à l'Hôtel de ville, le lundi 17 juillet, tenue à la demande de l'entreprise, n'a pas permis de changer les choses.

«Avec M. Narbonne, ça finit toujours par la même affaire…"Laissez-moi faire ce que je veux et ça va bien aller"», résume le maire Bruno Vadnais. Tous les membres du conseil municipal l'accompagnaient à la réunion avec l'homme d'affaires, de même que le directeur général, le directeur général adjoint et l'inspecteur municipal de l'endroit.

Encadrement

Un document précisant la règlementation municipale touchant l'aérodrome, le volet de camping, le projet d'aérovilla et la portion restauration-hébergement-salle de réception a été remis à M. Narbonne. Il y a aussi des précisions sur les droits acquis concernant l'ancienne salle de réception (cabane à sucre), où Gestion DGNE exploite une crêperie.

À l'heure actuelle, un constat d'infraction a été émis pour ce dernier élément. On reproche à l'entreprise d'effectuer une opération commerciale dans une zone résidentielle où l'usage de restauration n'est pas permis.

En regard du même sujet, Saint-Cuthbert a proposé à M. Narbonne d'amorcer une modification au zonage (soumise à l'approbation des gens du secteur) pouvant permettre de régulariser la situation de la crêperie. L'homme d'affaires a refusé puisque ce serait reconnaître que Gestion DGNE ne possède pas de droits acquis pour la salle de réception. C'est l'argument de défense pour le constat d'infraction.

Par ailleurs, à la demande de M. Narbonne, la municipalité a accepté de solliciter des avocats qui la défendent une révision de l'avis juridique sur les droits acquis. Cette lettre a été fournie au mois de mars, l'an dernier. Elle précise que l'entreprise ne détient pas de droits acquis.

«C'est bien de faire des choses, des hangars ou sa piste. Mais une aérovilla, ce n'est pas sûr. Il y a des choses à respecter», a affirmé M, Vadnais, sous un angle plus général.

«Le camping doit se faire dans de bonnes conditions. S'il se fait au bon endroit, la municipalité n'ira pas contre», a-t-il aussi dit.

Un camping est l'un des volets qui accompagnent le projet d'aérodrome.

«On n'a pas fini de dépenser de la façon que c'est parti», a ensuite déclaré M. Vadnais.

L'entente que M. Narbonne souhaitait n'est pas survenue.

«On aimerait bien s'entendre mais c'est un peu difficile. On a un règlement à respecter. Si on ne le fait pas respecter, on s'en va où?», a signifié le maire.

La municipalité évalue les prochaines gestes qu'elle pourrait poser dans ce dossier.

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