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17 septembre 2017

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Un «îlot humanitaire» à Saint-Ignace-de-Loyola

Soirée-bénéfice

©gracieuseté

COMMUNAUTÉ. Un appel à la solidarité est lancé. Pour éviter qu'un enfant haïtien soit séparé de sa mère adoptive, un «îlot humanitaire» à Saint-Ignace-de-Loyola organise une soirée-bénéfice, le samedi 14 octobre (19 heures), au sous-sol de l'église de l'endroit.

uDes artistes locaux offriront des tours de chant. Il y aura aussi de la danse pour les jeunes et les moins jeunes. Les billets (10$) sont disponibles au Dépanneur des Îles de Saint-Ignace, au Dépanneur Formule1 de Berthierville ou auprès de l'organisatrice, Diane Casaubon (450 836-1787). Ce sera gratuit pour les 12 ans et moins.

Légende du colibri

Ayant pour thème «Jamais sans mon fils», l'événement vise à amasser des fonds pour permettre à Diane Thibaudeau, une travailleuse humanitaire québécoise âgée de 60 ans, de rester en Haïti pour continuer à s'occuper d'un enfant dont elle a la charge depuis sa naissance.

Elle ne peut rentrer au Québec avec cet enfant.

Antoine, Charles-Hubert et Denis Latour, Jean-Sébastien Casaubon, Lyne Dandonneau, Laurence St-Martin et Colette Plante sont des artistes qui chanteront lors de la soirée. José et Jean-François Plante se chargeront du son et de la musique.

DJ Jean Valois fera danser les gens lors de la deuxième partie.

L'objectif est de récolter 6000$ (budget annuel).

Rappelons qu'un «îlot humanitaire» s'inspire de la «légende du colibri» racontée par Boucar Diouf dans une chronique de La Presse (24 juin dernier).

Il y est fait mention que lors d'un grand feu ravageant la forêt, les animaux, complètement dépassés, regardaient sans rien faire. Seul le colibri faisait des va-et-vient entre une petite mare et le brasier sur lequel il faisait tomber l'unique petite goutte d'eau qu'il pouvait transporter avec son bec.

«Après un certain temps, un tatou, agacé par le travail dérisoire du colibri, l'interpelle: "Penses-tu vraiment éteindre ce brasier avec tes gouttes d'eau?" Et le colibri impassible de répondre: "Je le sais mais je fais ma part quand même."», écrivait Boucar Diouf.

Un «ilôt humanitaire», c'est donc tous ces citoyens bénévoles, sensibles à la cause humanitaire, qui, à l'instar du colibri, ont choisi de faire leur part en mettant à profit leurs talents et leurs compétences.

Ce sont également les donneurs, commanditaires et spectateurs qui apportent leur appui.

«La somme de tous ces colibris aura pour résultat de faire une différence dans la vie de cette travailleuse humanitaire et de son fils adoptif, Raphaël», souligne Diane Casaubon. (P.B.)

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