Il veut que la localité redevienne prospère comme elle l'a déjà été. Il veut faire un vent de changement. M. Bérard est natif de l'endroit.

Point de vue

M. Bérard possède un DEC en administration, option finance. Il est courtier en assurance de dommages et en assurance-vie depuis 34 ans. Il possède une terre agricole touchant Sainte-Élisabeth et Saint-Thomas.

Il est propriétaire d'une vieille maison dont le cachet patrimonial a été vivement respecté et conservé.

M. Bérard note que des pourparlers négatifs s'effectuent dans la municipalité à l'effet qu'il veut démolir un bâtiment situé sur la rue Pelland.

Président et membre actif depuis quelques années de la société des amis du patrimoine bayollais, il signifie que c'est un comité consultatif pour la préservation des immeubles patrimoniaux. Il précise que les membres du comité et les propriétaires de bâtiments patrimoniaux sont libres d'agir à leur guise.

Il signifie que depuis l'achat de cet immeuble, certains individus divulguent de fausses informations à l'égard de sa décision de bâtir un édifice neuf pour un commerce. Ce qui se traduira par aucune perte de taxes pour la municipalité.

Il mentionne que les individus en question croient que ce vieil immeuble est réparable.

M. Bérard précise avoir payé une firme d'experts en inspection de bâtiments afin de valider s'il pouvait ou non sauver l'immeuble.

«Il s'avère qu'après 86 pages de recommandations, de vérifications à faire par des experts en construction, des réparations à effectuer, sans compter d'autres problèmes qui pourraient survenir lors de la réfection de ce bâtiment, j'ai décidé de défaire cet édifice et, à cet effet, la municipalité a émis le permis de démolition ainsi que le permis de construction du futur immeuble commercial», laisse-t-il savoir.

Il juge que les citoyens comprendront maintenant les raisons qui le poussent à démolir ce vieux bâtiment.

«Je suis certain que, dans une telle impasse, vous auriez pris la même décision. Il en coûte plus cher de faire du neuf avec du vieux», termine-t-il.