M. Mallette souhaite se faire élire dans le district 3 (Saint-Augustin), où il habite et où son entreprise (Camping La Baie) est située.

Point de vue

Il souligne que selon les données de l'Institut de la statistique du Québec, la vitalité économique de Mandeville ne cesse de dégringoler depuis 2004. Il mentionne que l'écart entre le revenu moyen des travailleurs mandevillois et ceux du Québec ne cesse de s'accentuer.

Il juge que, collectivement, Mandeville s'appauvrit et que l'avenir des jeunes et du patrimoine est compromis.

«La création de la richesse et la création d'emplois doivent donc être mise au centre de nos préoccupations», affirme-t-il.

Il continue en mettant en lumière que selon les données de la municipalité, entre 2004 et 2017, les dépenses ont augmenté de 97,52%, les frais d'administration ont haussé de 120% et les dépenses en loisir et culture ont grimpé de 315%.

M. Malette évoque que selon les données compilées par le ministère des Affaires municipales pour 2017, Mandeville dépense plus que la moyenne des localités de la même catégorie par habitant en administration ainsi qu'en culture et loisirs, de même que par kilomètre de route pour la voirie et le déneigement.

«Nos montagnes, nos lacs et nos rivières représentent un potentiel de développement énorme. Il y a des milliers de personnes dans la région de Montréal qui rêvent d'avoir une résidence en montagne et ou sur le bord d'un plan d'eau. Pour créer des emplois et faire augmenter la valeur de nos propriétés, il faut valoriser nos ressources et les rendre accessibles et intéressantes», fait-il valoir.

Il déclare qu'il faut prendre soin des villégiateurs et des touristes puisqu'ils représentent le plus grand potentiel de développement.

L'homme d'affaires signifie à ce sujet que Mandeville doit s'assurer que les infrastructures routières soient toujours en bonne condition, améliorer la signalisation pour faciliter les déplacements, garder les taxes le plus bas possible et éviter à tout prix les taxes qui visent cette clientèle.

«Il faut intégrer les villégiateurs au processus démocratique de notre communauté en facilitant leur participation aux élections», dit-il.

Il maintient que le conseil municipal peut et doit être un intervenant proactif du développement économique, tant par la gestion des dépenses que par la réglementation et la participation à des projets de développement.

«Dans les circonstances, je crois qu'il serait approprié de revoir nos dépenses et de chercher à se dégager une marge de manoeuvre afin d'investir dans le développement économique», termine-t-il. (P.B.)