10 avril 2024

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

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©Photo gracieuseté - Adobe Stock - L'Action d'Autray

En plus d’acquérir des locaux, la Coop Santé de Lanoraie compte mettre en place des collaborations avec des professionnels de la santé et ainsi diversifier son offre de soins.

Depuis l’annonce de la création de la Coop Santé, les administrateurs n’ont pas chômé. Malgré quelques changements au niveau des représentants du comité provisoire, l’équipe a poursuivi les démarches nécessaires. Maintenant, l’objectif principal est de trouver un bureau pour pleinement concrétiser l’initiative. « Nous sommes conscients que d’avoir un médecin est très difficile. Mais lorsque nous avons rencontré des intervenants du CISSS, nous avons bien compris que nous devions avoir pignon sur rue pour avoir la chance qu’un médecin collabore avec nous », explique Martin Gagnon, administrateur de la Coop Santé. Un appel de proposition est donc en cours afin de trouver des promoteurs ou des partenaires dans cette optique.

Ainsi, les intéressés ont jusqu’au 30 avril pour contacter l’organisation. M. Gagnon précise qu’il ne s’agit pas d’un appel d’offres conventionnel, mais qu’il aura beaucoup plus de place aux négociations et aux discussions. « Ce n’est pas coulé dans le béton. Les répondants ne doivent pas s’arrêter à ce que nous avons marqué comme critères. Ils peuvent offrir ce qu’ils sont à l’aise d’offrir. » Martin Gagnon espère parvenir à s’entendre avec des promoteurs ou des locateurs pour acquérir des bureaux qui pourront, par la suite, être loués par des professionnels de la santé. La Coop Santé est par exemple à la recherche de psychologues, de physiothérapeutes ou de kinésiologues pour diversifier une offre de soins destinée aux patients de la région et au-delà.

Pour enlever un peu de pression sur les épaules des médecins de famille, qui sont souvent considérés comme la porte d’entrée aux soins, M. Gagnon considère la Coop de Lanoraie comme une option non négligeable. « Sa mission est exactement ça, soit d’offrir à la population et à nos membres une autre façon d’accéder à des soins », exprime Martin Gagnon en illustrant, par exemple, qu’une personne qui ressent des douleurs au dos pourrait rencontrer un chiropraticien plutôt que d’attendre un rendez-vous auprès de leur médecin ou du guichet d’accès à la première ligne.

Les administrateurs attendent donc impatiemment de recevoir les offres pour leur futur bureau. « Après, nous allons faire une petite séduction et recruter des partenaires. » La Coop espère aussi collaborer avec des médecins ou des professionnels qui ont leur propre local et qui accepteraient d’élargir les services. Au cours des démarches quelques personnes se sont désistées du projet, mais Martin Gagnon ne se décourage pas pour autant : « Il y a eu plusieurs tentatives de cliniques à Lanoraie. Beaucoup croient que le projet ne se réalisera pas, mais je suis confiant que oui. »