Quand le flamenco et la gigue se rencontrent

  • Publié le 24 nov. 2025 (Mis à jour le 24 nov. 2025)
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Une prestation de Sarah Bronsard et d'Olivier Arseneault lors du lancement de saison du Centre culturel Desjardins. (Photo gracieuseté - Guillaume Morin)
Une prestation de Sarah Bronsard et d’Olivier Arseneault lors du lancement de saison du Centre culturel Desjardins. (Photo gracieuseté – Guillaume Morin)

Les amateurs de traditions sont conviés, le 27 novembre, à 20 h, au Centre culturel Desjardins, pour la présentation du projet L’écho des racines de la compagnie de création La Sporée/Sarah Bronsard. Au cœur de celui-ci, le public sera témoin de la rencontre entre le flamenco et la gigue québécoise. 

L’Action a eu le privilège de s’entretenir avec la chorégraphe Sarah Bronsard et Olivier Arseneault, qui fait partie des artistes du spectacle, lors du lancement de saison du Centre culturel Desjardins. 

Sarah Bronsard pratique le flamenco depuis 25 ans et elle raconte avoir découvert et travaillé en collaboration avec la communauté de la gigue au cours des dernières années. C’est ainsi que le projet chorégraphique et musical L’écho des racines s’est développé dans le but d’approfondir les liens entre le flamenco et la gigue québécoise. « Nous sommes huit artistes sur scène, soit quatre musiciens et quatre danseurs, et on creuse la question de notre rapport aux traditions. » 

De son côté, Olivier Arseneault mentionne que le flamenco et la gigue sont deux danses percussives, mais qu’elles diffèrent beaucoup dans leurs façons d’approcher la musique et de concevoir le rythme. « Alors qu’en gigue, c’est très « bavard », en flamenco, tout passe par les silences. Ce projet nous en apprend énormément sur notre art. » 

Soulignons que des résidences de création pour le projet ont eu lieu dans la région, dont en juillet 2022, dans le cadre du Festival Mémoire et Racines au Carrefour culturel de Notre-Dame-des-Prairies et en mars 2024 au Centre culturel Desjardins. Sarah Bronsard témoigne qu’il est manifeste que les Lanaudois sont curieux et soutiennent la tradition. 

Pour la représentation à Joliette, Nicolas Pellerin jouera en remplacement de Dâvi Simard et Samuel Royer-Legault dansera en remplacement de Thierry Clouette. 

Les compositions sont originales, tout en étant inspirées de la tradition. « C’est un spectacle avec beaucoup de points d’accroche et très communicatif. C’est extrêmement festif! Les gens vont repartir de là heureux », souligne Olivier Arseneault. 

 

L’écho des racines  s’intéresse tant aux racines métaphoriques qu’aux racines concrètes des arbres qui permettent la croissance et l’ancrage. Les artistes expliquent que la communication entre les racines est possible grâce à la mycorhize, soit l’association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes. Sarah Bronsard, mycologue amatrice passionnée, a ainsi intégré de la laine dans l’espace chorégraphique pour imager les racines de champignons. « Avec la laine, la scénographie se transforme. Il y a des filons cachés. Le réseau de laine amplifie les mouvements du corps, comme les traditions qui sont toujours en train de se transformer par les gens qui la font vivre. » 

Après la représentation du 27 novembre, une discussion animée d’une quinzaine de minutes permettra aux spectateurs d’entrer en relation avec les artistes et de partager leurs commentaires ou leurs interrogations autour de l’œuvre. 

Pour informations : www.spectaclesjoliette.com. 

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