Robert Sylvestre met l'accent sur l'eau potable

Nouveau maire de Saint-Barthélemy

MUNICIPAL. La sécurité de l'approvisionnement en eau potable est dans la mire du nouveau maire de Saint-Barthélemy, Robert Sylvestre. Le remplacement d'une conduite qui a atteint le maximum de sa durée de vie est à l'agenda des prochains mois.

On compte puiser dans l'enveloppe de la T.E.C.Q. (taxe sur l'essence et de la contribution du Québec) pour réaliser les travaux. Une somme de quelque 800 000$ est disponible pour la période 2014-2018.

Survol

La portion entre le rang Saint-Joachim et la portion urbaine de Saint-Barthélemy est visée par le projet.

Le tuyau qui est en place est fait d'amiante-ciment. Il appert qu'une autre conduite, enfouie en parallèle en 1985 mais jamais utilisée, pourrait être branchée au réseau et utilisée en remplacement.

La municipalité est alimentée par quatre puits situés dans sa partie nord.

Un cinquième est disponible depuis 2013. Il faut toutefois le raccorder au réseau. Il en est à bonne distance. On évalue que ce volet risque de provoquer une dépense de 6 millions $.

M. Sylvestre compte se mettre à la recherche d'une aide financière dans le cadre de la deuxième phase du programme FEPTEU (fonds pour l'eau potable et le traitement des eaux usées). Le coup de pouce pourrait représenter 83% du total de la facture.

Même chose pour le dossier des eaux usées pour lequel il entend mettre de l'avant un projet visant à prolonger jusqu'aux limites du périmètre urbain le réseau d'égout sur les rangs York Est et York Ouest.

En matière de routes, il précise qu'elles seront rénovées selon les budgets disponibles.

Saint-Barthélemy possède 93 kilomètres de rues et routes, dont 57 sont asphaltées.

Au cours des quatre prochaines années, il entend travailler à dénicher de l'aide financière gouvernementale pour ce faire.

Par ailleurs, il vise à ce que les organismes et les bénévoles soient davantage reconnus dans la municipalité.

M. Sylvestre était membre du conseil municipal depuis 18 mois avant de poser sa candidature à la mairie. Il n'a pas été dépaysé par le fonctionnement municipal.

Par contre, il juge qu'une réflexion doit s'effectuer au ministère des Affaires municipales en regard de la date des élections car les élus ont beaucoup de pain sur la planche suite au scrutin du premier dimanche de novembre. Ils doivent préparer le budget de leurs municipalités. Cela correspond aussi au même exercice à la MRC de D'Autray.

«Si les élections étaient en octobre ou septembre, cela nous donnerait le temps de nous acclimater», commente-t-il.

Commentaires