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07 août 2017

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Plus de 36 ans à s'occuper des loisirs à Berthierville

Décision majeure pour Daniel Bellehumeur

©TC Media - Pierre Bellemare

CARRIÈRE. Habitué d'être à son bureau dès 7 heures du lundi au vendredi, de travailler parfois le soir et la fin de semaine, Daniel Bellehumeur fausse compagnie à l'Hôtel de ville. Directeur des loisirs de Berthierville depuis 36 ans, il vient de prendre sa retraite.

C'est un tournant majeur. Il a en effet pris la main des loisirs pour qu'ils grandissent, franchissent l'adolescence et atteignent efficacement l'âge adulte. Il a aussi été responsable des mesures d'urgence durant plusieurs années.

Évolution

M. Bellehumeur se dirigeait vers une profession d'éducateur physique. Il s'apprêtait à entrer à l'Université de Montréal après un cours collégial en technique en loisir.

Il a choisi de tourner le dos aux études et est devenu homme d'affaires (gym qui s'est, au fil du temps, transformé en centre de loisirs).

En 1981, il est devenu membre de la commission des loisirs. Recevant une somme d'argent de la ville, celle-ci mettait des activités sur pied. «On en a organisé des affaires», mentionne M. Bellehumeur. Le «Bertho-Courons» et la Foire de la Fête du travail sont des exemples qu'il donne.

«Je me suis fait les dents en tant que bénévole», déclare-t-il.

En 1982, il a été embauché par Berthierville qui venait d'ouvrir le poste de directeur des loisirs.

À son arrivée, le hockey, le patinage artistique et la balle fonctionnait de façon autonome. M. Bellehumeur a d'abord agi en support puis des liens solides se sont tissés. La commission des loisirs a continué durant cinq autres années

©TC Media - Pierre Bellemare

«On en a organisé des affaires», raconte Daniel Bellehumeur au sujet de l'époque de la commission des loisirs.

Il a établi des liens avec la commission scolaire Des Samares pour l'échange de locaux. Il a noué des ententes pour que des écoles de karaté, de taekwondo ou d'autres disciplines puissent utiliser les gymnases.

Ces formations étaient ainsi disponibles à Berthierville sans que l'embauche de professeurs ne soit requise. «Ça nous a permis d'offrir un grand éventail d'activités avec le moins de trouble possible», raconte-t-il.

Il s'est aussi chargé de faciliter les choses pour la tenue de compétitions à caractère provincial. Beaucoup de gens s'amenaient alors à Berthierville.

Les années ont passé.

Au moment de son départ, il était responsable des parcs, de la piscine, de l'aréna, des gymnases, du tennis, du camp de jour, de la pétanque, du soccer (suivi technique) et des événements spéciaux à grand déploiement. Et il s'apprêtait à confier le volet culturel (bibliothèque, théâtre, samedis en musique, événements culturels ainsi que spéciaux) à une nouvelle personne embauchée à cet effet.

Il évalue que son travail a mué vers l'angle de l'administration (budget, matériel, suivi de politiques) alors qu'il était un organisateur et un animateur à son arrivée.

©TC Media - Pierre Bellemare

Les jeunes et les animatrices et animateurs du camp de jour ont offert une carte de «Bonne retraite» à M. Bellehumeur.

«C'est rendu tellement gros que tu ne peux plus être organisateur de tout», explique-t-il.

M. Bellehumeur met en lumière l'appui indéfectible qu'il a eu de son épouse, Louise Dubois, au fil des ans. Elle est secrétaire à l'Hôtel de ville.

Il souligne aussi la collaboration obtenue du personnel-cadre et des employés de la ville, des élus et, surtout, des bénévoles.

«S'il n'y a pas de bénévoles, il n'y a pas de loisirs», termine-t-il.

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