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22 janvier 2018

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Épineux problème à Lavaltrie

Alimentation en eau potable sur la rue Arcand

©L'Action D'Autray - Pierre Bellemare

MUNICIPAL. Se rendre faire son lavage ou prendre sa douche chez sa mère est devenu une habitude pour Marie-Claude Cottenoir de Lavaltrie. La mère de famille habite la rue Arcand, un secteur où la pression d'eau est faible. Il appert aussi que l'eau donne une couleur inhabituelle aux vêtements.

«Mes uniformes blancs sont rendus oranges. On ne peut pas boire l'eau. On n'a pas de pression d'eau. J'ai l'impression de me laver sous une gouttière», a-t-elle déclaré lors de la séance ordinaire du 15 janvier. Elle est infirmière.

Situation

Mme Cottenoir habite le secteur depuis une douzaine d'années. L'eau y est potable. Au fil des ans, la pression du réseau d'aqueduc a diminué.

Lors de la séance, le maire Christian Goulet lui a confirmé que le projet de réaménagement des infrastructures (aqueduc, égout sanitaire, égout pluvial) de la rue Arcand était à l'agenda pour 2020, dans le cadre du plan triennal d'immobilisations. En campagne électorale, en octobre dernier, Mme Cottenoir avait appris que ce dossier devait être réalisé cette année.

«Je ne sais pas d'où l'information vous est parvenue. Je vous garantis que ça n'a jamais été prévu cette année», a-t-il dit.

M. Goulet a précisé que le coût (7,4 millions $) d'un tel projet est immense et que le seul moyen de ne pas se retrouver avec des coûts énormes est d'obtenir les subventions nécessaires.

Des demandes d'aide financière ont été présentées afin de couvrir la moitié de la facture.

«On attend les subventions. Il y a une chose que je peux vous garantir, c'est que ça fait partie des priorités. On y travaille. On s'arrange pour être prêt», a-t-il signifié.

«Plus ça va, moins j'ai d'eau. Faire une brassée de lavage me prend trois heures parce que ça ne coule pas. Je ne trouve pas ça drôle. J'ai trois enfants à la maison», a renchéri Mme Cottenoir.

«On va régler le problème avec des subventions. La ville a fait plusieurs démarches jusqu'à maintenant pour essayer d'améliorer la situation», a maintenu M. Goulet. Il a parlé de l'installation d'une borne-fontaine pour purger le réseau. Cela afin d'éviter que l'eau n'y stagne (tuyau de fonte datant d'une soixantaine d'années et dont le diamètre a pu diminuer avec les années).

Présente elle aussi dans la salle, Lucie Goulet-Turcot, mère de Mme Cottenoir, est intervenue plus tard pour signaler que sa fille a eu à changer de laveuse à quatre ou cinq reprises. «La dernière, elle l'a achetée usagée car ça ne sert à rien. Comment veux-tu vivre comme ça. On n'est pas dans un pays sous-développé. Ce n'est pas une vie. Ce n'est pas humain», a-t-elle lancé.

«On va en discuter. On va voir si quelque chose de temporaire peut être fait», a déclaré M. Goulet.

Il a demandé qu'un état de situation lui soit fourni par le service des travaux publics et qu'on lui précise si une ou des mesures temporaires peuvent être mises de l'avant pour atténuer le problème. Il y a 55 preneurs sur la rue Arcand.

Lui et ses collègues du conseil municipal ont pris connaissance du rapport en comité plénier, le lundi 22 janvier.

Sous un autre angle, une relance sera faite auprès du ministère des Affaires municipales pour voir si l'étude du dossier, et éventuellement l'octroi d'une aide financière, puisse être accélérée.

«Je veux que ça bouge», assure M. Goulet.

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