Raymond Mallette: un allié de la réussite scolaire

Homme d'affaires de Mandeville

©L'Action D'Autray - Guillaume Morin

PERSONNALITÉ. L'apprentissage est facilité dans les écoles primaires du secteur Brandon. Une initiative de l'homme d'affaires mandevillois Raymond Mallette permet à la majorité des classes de disposer d'un vélo-pupitre. Il a travaillé à récolter quelque 45 000$ pour ce projet.

Il a acheté (1 500$) le premier. Devant l'essai concluant dans des écoles de Saint-Gabriel et Mandeville en mai et juin 2016, il est allé frapper aux portes de gens d'affaires. La Fondation des Samares a aussi apporté son coup de main financier.

Profitable

À l'heure actuelle, 29 vélo-pupitres sont installés dans les écoles de Saint-Didace, Mandeville, Saint-Gabriel et Saint-Damien-de-Brandon. M. Mallette s'est fixé un objectif de 33.

Comme son nom le laisse deviner, le vélo-pupitre est un pupitre muni d'un pédalier. C'est un produit québécois que M. Mallette a découvert par le biais d'un reportage télévisé.

Il s'est rendu voir l'appareil chez «Bouger pour réussir», l'entreprise qui le fabrique.

Le vélo-pupitre est silencieux. Les élèves d'une classe ne sont pas dérangés par le bruit lorsque l'un d'eux s'en sert. Ils l'utilisent tour à tour.

En étant ainsi actif physiquement de façon légère, un élève a plus de facilité à maintenir son attention sur l'enseignement du professeur.

«Pour le professeur, c'est un outil de plus dans son coffre à outils. Il va s'en servir», note M. Mallette.

Outre le fait d'ouvrir la porte à une meilleure concentration, il cite deux exemples des bienfaits du vélo-pupitre.

Il parle d'un élève qui, ayant de bonnes notes, n'arrivait pas à connaître le succès à l'examen. Le stress l'étreignait et il échouait. En s'installant au vélo-pupitre, il a réussi.

«Ça vaut le projet au complet. Ça décrit exactement le résultat que tu cherches», déclare-t-il. Le Mandevillois dit avoir les larmes aux yeux, être ému que le vélo-pupitre puisse fournir un tel résultat. «Si ça peut permettre de réussir à un enfant qui autrement aurait coulé, je me dis que j'ai fait quelque chose», mentionne-t-il

Le cas d'un élève qui, en après-midi, se retrouvait au bureau du directeur de son école et qui, avec l'utilisation du vélo-pupitre, n'y est plus retourné et a passé la totalité de ses journées en classe, est un autre élément qu'il évoque.

«J'ai fait le bon choix. Je n'ai pas travaillé dans le vide. Quand tu vois une idée qui fonctionne comme ça, c'est très satisfaisant», résume-t-il.

M. Mallette s'implique aussi d'une autre manière dans son milieu. Propriétaire du Camping La Baie à Mandeville, il a accepté, l'an dernier, que les répétitions de la pièce de théâtre estival présentée sur la roulotte Paul-Buissonneau puissent se faire dans sa vaste salle de spectacles.

Des travaux se déroulaient à l'aréna du centre sportif et culturel Brandon, lieu habituel des répétitions. Les comédiens se retrouvaient orphelins de salle.

M. Mallette a accepté d'accueillir gratuitement le groupe. Cela pour une période de dix ans.

La seule condition est que les personnes qui occupent son camping (324 emplacements, un dépanneur, un restaurant, une marina, un centre communautaire, une salle de spectacles, une plage, une piscine) puissent assister aux répétitions et à la générale.

M. Mallette détient une maîtrise en mathématiques. De 1981 à 2001, il a été coactionnaire d'une entreprise offrant des services informatiques (vente d'ordinateurs, fabrication de logiciels, formation). Syntax.net est le nom de cette compagnie, aujourd'hui.

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