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13 février 2018

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

«On a dépisté des jeunes qui n'allaient pas bien» - Claude Dessureault, psychologue

Intervention à l'école secondaire Pierre-de-Lestage de Berthierville

©L'Action D'Autray - Pierre Bellemare

DÉMARCHE. Les différents gestes posés par la commission scolaire Des Samares et ses partenaires auprès des élèves de l'école secondaire Pierre-de-Lestage de Berthierville, suite au suicide de deux d'entre eux au cours des dernières semaines, ont permis de détecter que certains nécessitaient une intervention.

Les élèves concernés ont été rencontrés individuellement. Un suivi leur est accordé. Le même phénomène touche les élèves repérés dans la démarche d'implication en continu qui s'effectue à l'institution d'enseignement secondaire berthelaise, comme dans les autres écoles de la CS.

Soutien

En plus des rencontres de groupes et des échanges en classe sous la supervision des professeurs, les élèves ont été invités à s'exprimer par écrit sur la situation. Un certain nombre l'a fait.

Des éléments inquiétants ont été observés dans certains textes. C'est ce qui a débouché sur un accompagnement personnalisé.

Le tout s'est inscrit dans le plan d'action effectué à Pierre-de-Lestage.

La commission scolaire Des Samares a fait le point sur le dossier en conférence de presse, le mardi 13 février. Elle a réagi suite à un reportage de Radio-Canada questionnant sa démarche. Auparavant, elle s'était exprimée par communiqués de presse en expliquant son travail auprès des élèves.

Nancy Lapointe (directrice générale), Michel Brien (directeur général adjoint, services éducatifs complémentaires), Claude Dessureault (psychologue) et Evelyne Laurin (coordonnatrice de la clinique du centre de prévention suicide de Lanaudière) ont rencontré les médias.

Il s'agissait de présenter les gestes posés d'une façon plus précise et de rassurer les gens.

On a expliqué que la démarche s'est effectuée suivant un protocole en place depuis 10 ans et révisé annuellement. «Chaque école a un protocole de postvention et un protocole de mesures d'urgence», a précisé M. Brien.

Diminuer le niveau de stress, diminuer l'impact de la crise suicidaire et favoriser le processus de deuil étaient les trois objectifs.

«Les jeunes ont besoin de quelqu'un de rassurant», a signifié M. Dessureault dans son explication des actions effectuées à l'école et de l'importance des enseignants dans l'accompagnement de la clientèle.

Quelques jeunes plus touchés par le geste des deux élèves ont été retournés à la maison. La CS s'est assurée de l'accompagnement d'un adulte.

Les parents de tous les élèves de l'école ont été tenus au courant de l'intervention globale. Ils ont été invités, s'ils en ressentaient le besoin, à communiquer avec le personnel de l'école ou les intervenants au dossier.

Il est possible que d'autres lettres leur soient acheminées.

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