29 mars 2018

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©L'Action D'Autray - Pierre Bellemare

«J'ai cru comprendre que s'il restait un peu d'asphalte, vous pousseriez jusqu'à la rue Roger-Lemelin», a commenté Anne-Marie Mesa lors de la période de questions de la séance ordinaire du 5 mars.

Situation

Elle faisait allusion à la chaussée de la rue Tricentenaire qui sera refaite d'ici le début de la prochaine année scolaire. Deux écoles primaires y ont situées et la rue Roger-Lemelin, où elle habite, y est perpendiculaire.

Elle souhaite qu'on en profite pour effectuer des travaux qui dureront plus longtemps que le rapiéçage qui s'effectue. De l'asphalte froide est utilisée pour colmater des trous dans la chaussée mais c'est souvent à recommencer.

«Je vois le camion de la ville boucher les trous à peu près à toutes les semaines. Ils font du bon travail mais, au bout d'une semaine, c'est à recommencer. Je pense qu'il faudrait peut-être arrêter de faire du "patchage". Il faudrait peut-être envisager quelque chose d'un peu plus sérieux, d'un peu plus à long terme. Ça n'a pas de sens de mettre autant d'asphalte qui finit de toute façon sur nos terrains parce que la charrue pousse la neige», a-t-elle évoqué.

Le maire Christian Goulet a rappelé que Lavaltrie s'apprêter à effectuer son investissement (1,6 million $) le plus important en 10 ans sur ses rues et routes. Du même coup, il a réitéré que la ville ne sera pas refaite en quatre ans.

«Mais il faut commencer quelque part et là, on commence», a-t-il insisté. On va tout faire ce qu'on peut mais, à un moment donné, on est limité», a-t-il ajouté, du même souffle.

La discussion a pris fin sur les propos du conseiller Pascal Tremblay qui a rappelé que le service des travaux publics dispose maintenant d'une nouvelle remorque qui permet de travailler avec de l'asphalte chaud. Ce qui fait que la durabilité des «patchs» devrait être beaucoup plus longue.