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13 septembre 2023

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Les syndiqués d’Amaro renouvellent leur convention collective

Saint-Cuthbert

Nouvelle convention collective

©Photo gracieuseté - L'Action d'Autray

Le contrat de travail des 43 syndiqués prévoit notamment des augmentations de salaire variant de 3,5 % à 5,5 %.

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs de l’usine Amaro de Saint-Cuthbert se sont prononcés à l’unanimité en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de trois ans, le contrat de travail des 43 syndiqués prévoit des augmentations de salaire variant de 3,5 % à 5,5 % par année en plus d’un ajustement salarial de 3 % pour la majorité des catégories d’emploi. De plus, les membres ont aussi droit à une pleine rétroactivité salariale, et ce depuis l’échéance du dernier contrat de travail au 31 décembre 2022.

Autres gains

Les employés enregistrent également de nombreux autres gains comme le remboursement des bottes de sécurité et le mobile chez les camionneurs, le droit de refuser le temps supplémentaire de travail, de meilleures conditions salariales lors des jours fériés ou encore la mise à jour d’une clause de pont permettant de garantir le maintien des conditions de travail en vigueur en cas de grève ou de lock-out dans le futur, pour ne nommer que ceux-là.

Certains acquis passés sur lesquels l’employeur demandait des reculs ont pu être préservés. C’est notamment le cas pour la procédure de rotation entre les postes de travail, pour la désignation et la rémunération des chefs de production (syndiqués), ainsi que pour la clause de transparence économique. Les parties ont aussi convenu de discuter prochainement en comité paritaire de l’épineuse question des pauses chaleur afin de s’assurer d’être conformes aux normes de la CNESST.

Appelé à commenter, le président du syndicat, Jean-Philippe Normand, a déclaré : « Si nous avons pu atteindre nos objectifs de négociation, c’est grâce à la mobilisation inébranlable de nos membres, convaincus du mérite de nos revendications alors que l’entreprise connait une croissance soutenue. Les syndiqués ont su se tenir debout et exiger leur juste part des profits. »

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève. Il faut rappeler que les syndiqués s’étaient dotés d’un mandat de grève voté à l’unanimité le 16 juin 2023 et renouvelé encore à l’unanimité le 17 août dernier. Ceux-ci ont tout de même décidé d’accorder une dernière chance au dialogue avant de déclencher un conflit de travail, décision qui s’est avérée fructueuse.

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