Pourquoi pas un emploi en agriculture?

©(Photo TC Media - Donald Brouillette)

EMPLOI. Depuis le 20 février, une douzaine de jeunes âgés de 16 à 30 ans s’initient au monde de l’agriculture, en vue d’y dénicher éventuellement un emploi, dans le cadre du projet « L’Agriculture, mon avenir dans D’Autray! ».

Le projet est chapeauté par le Carrefour jeunesse-emploi de D’Autray-Joliette, soutenu financièrement par la Stratégie emploi jeunesse du gouvernement du Canada et rendu possible grâce à la collaboration de plusieurs producteurs agricoles de la région.

Depuis deux mois, gars et filles engagés dans le projet visitent les fermes et découvrent la diversité des exploitations agricoles de Lanaudière: production laitière, porcine, ovine, viticole, bovine, horticulture en serre, production maraîchère, apicole, acéricole, alouette!

Déjà, les participants peuvent identifier leurs préférences et ont tâté concrètement le travail, afin de choisir la production dans laquelle ils feront un stage d’une durée de vingt semaines, à compter de la fin mai.

Si Mélissa, une jeune maman, a découvert un intérêt pour les fermes avec animaux, une autre participante se disait trop sensible pour travailler dans ce type de ferme. Bruno, qui a été élevé dans une ferme où l’on faisait l’élevage des chevaux, est à la recherche d’un autre type d’exploitation pour y travailler.

De son côté, la coordonnatrice du projet, Anick Paquin, témoigne de la générosité des producteurs agricoles, de leur accueil à l’égard des jeunes participants « des jeunes qui aiment travailler », commente-t-elle. Quelques jeunes- deux sur les douze- ont conclu que ce n’est pas pour eux le monde agricole, « mais on ne les laisse pas tomber », affirme la coordonnatrice. Le projet en est un de développement professionnel conduisant vers une intégration en emploi, si ce n’est pas en agriculture ce sera dans un autre secteur, explique-t-elle.

Tous réunis à la ferme de Christian Boisjoly à Lanoraie le lundi 24 avril pour le point de presse, quelques-uns des participants avaient déjà la confirmation de leur stage dans une entreprise agricole de la région; pour les autres il reste un mois pour s’assurer d’une expérience concrète de travail cet été qui viendra confirmer ou non leur vocation pour l’agriculture.

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