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01 octobre 2018

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Des jeunes s’impliquent contre l’intimidation à Saint-Gabriel

Vaste projet

théâtre école lecture de texte

©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray

Mégane Touchette, Léanne Boivin, Marie Ulrich, Maïka Poudrier et Maélie Lefrançois sont les cinq comédiennes.

COMMUNAUTÉ. La lutte à l’intimidation passe par le théâtre à Saint-Gabriel. Cinq jeunes de l’école L’Envolée travaillent à la préparation d’une pièce qui donnera des éléments pour mettre ce fléau en échec. La démarche s’insère dans le projet «Dé-jouer l’intimidation» mis sur pied par Cible Famille Brandon.

Les jeunes comédiennes monteront sur scène à 15h30, le jeudi 1er novembre, à l’école secondaire Bermon. Ce sera la conclusion d’une journée consacrée à la lutte contre l’intimidation et dédiée principalement aux enseignants, aux techniciens en éducation spécialisée et à tout adulte intervenant auprès des enfants.

Du travail

Léanne Boivin, Maélie Lefrançois, Maïka Poudrier, Mégane Touchette et Marie Ulrich sont les élèves de 6e année impliquées dans le projet né en avril dernier.

Nancy Sarrazin (chargée de projet pour le volet «parents et intervenants») a rencontré les élèves de 5e année afin de discuter de l’intimidation. Des situations qui se vivent en milieu scolaire sont ressorties. Du même coup, elle a invité ceux et celles intéressés à créer et présenter une pièce de théâtre à remplir un formulaire.

Sept se sont manifestés. Deux ont abandonné. Le texte (trois pages) faisant état d’une situation vécue à l’école, préparé par Nathan Soucy, l’un des cinq élèves, a servi de base à la trame de la pièce. Celui-ci a choisi de quitter l’équipe à la rentrée de septembre. Une élève a accepté de prendre la relève.

L’histoire a été complétée par les échanges des participants lors de divers ateliers vécus sous la supervision de Mme Sarrazin dans le cadre de rencontres hebdomadaires, sur l’heure du midi, à l’école.

Celle-ci a traduit le tout en langage théâtral. «Sans mes élèves, je n’aurais pas pu écrire la pièce», explique-t-elle.

D’une durée d’environ une heure, comportant cinq personnages, la pièce raconte l’expérience d’un jeune ayant vécu de l’intimidation et ayant été témoin de la même situation vécue par une autre élève. Ensemble, ils choisissent de faire quelque chose.

Des pistes de solution sont évoquées. Une interaction avec le public s’effectue dans la dernière scène.

«J’ai subi de l’intimidation dans l’ancienne école où j’étais. Je veux montrer c’est quoi se faire intimidée», explique Maïka au sujet de sa motivation à faire sa part. «De l’intimidation, c’est quelque chose qu’il ne faut pas faire. Je veux démontrer qu’il y a des solutions pour la déjouer. Je veux sensibiliser les jeunes», ajoute Léanne.

Maélie signale que l’intimidation laisse des traces dans la vie des personnes. Mégane mentionne que cela peut influencer les notes en classe. «On montre aux autres que faire de l’intimidation, ça peut blesser les gens», déclare Marie.

Elles ont l’impression que le message va passer mieux, que les gens seront plus à l’écoute que si l’histoire passait par la voix d’un adulte.

Les jeunes consacrent actuellement deux midis par semaine à la préparation de la pièce. Même chose pour deux journées complètes, en septembre comme en octobre. Elles s’occupent aussi des décors et des costumes.

Après le 1er novembre, la pièce doit être présentée dans des écoles primaires du secteur Brandon.

théatre une scène

©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray

Les répétitions s’effectuent à l’école, sur l’heure du diner, deux fois par semaine. Deux weekends y sont aussi consacrés.

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