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12 octobre 2018

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Une autre exposition d’envergure à la Galerie YL-S à Saint-Gabriel

Événement de six jours

Variations en noir

©gracieuseté - L'Action d'Autray

L’œuvre «Variations en noir».

CULTURE. La Galerie YL-S de Saint-Gabriel continue à offrir des expositions remarquables. Cette fois, on y présente «Variations en noir», une installation de l’artiste Yolande Harvey, récemment honorée du prix de «L’œuvre de l’année» dans Lanaudière par le Conseil des arts et lettres du Québec (C.A.L.Q.).

Présentée (13 à 17 heures) les 26, 27 et 28 octobre, de même que les 2, 3 et 4 novembre, cette exposition dévoilera la toute dernière création de l’artiste, une installation produite dans le cadre d’une entente régionale avec le C.A.L.Q. Le vernissage aura lieu le samedi 27 octobre, dès 15 heures.

Démarche

«Variations en noir» fait suite  à plusieurs séries de membranes faites de fil de cuivre (2007-2017), dont celles de couleur cuivrée et celles de couleur argentée. L’une est présentée dans la noirceur, l’autre dans un environnement blanc immaculé.

«L’évolution de ma démarche témoigne d’une recherche toujours plus poussée à réduire les moyens pour libérer la surface de toute matérialité et amener à voir l’immatérialité. Autrement dit, faire disparaître visuellement le support pour ne laisser place qu’à la lumière», déclare l’artiste.

Mme Harvey précise que, dans sa dernière expérimentation avec le fil de cuivre argenté, elle a approché le blanc pour essayer d’explorer davantage la notion de lumière, autant dans l’espace d’exposition que dans le matériau qui constituait ses tissages.

«Et maintenant, si je cherchais la lumière venant du noir plutôt que du blanc? Si un environnement totalement blanc peut nous amener à l’expérience d’une forme de pureté, est-ce que l’on peut chercher cet état en extrayant la lumière de la noirceur?», questionne-t-elle.

La technique de tissage qui est utilisée s’inscrit dans l’art traditionnel mais s’ouvre à une autre histoire qui est celle de la peinture.

Mme Harvey mentionne que ces séries de membranes monochromes tissées à la main, qui font office de «surfaces peintures», déjouent en quelque sorte les règles de celles-ci dites «classiques» en revisitant ses propres fondements.

Entre autres, la lumière qui entre en contact avec le matériau dynamise l’œuvre et modifie sa surface au gré du déplacement du spectateur. Cet aspect lui donne un caractère d’impermanence, d’éphémérité. C’est une œuvre en perpétuelle transformation qui offre des possibilités de sens infinies. Rien n’est figé. Des éclats de lumière apparaissent et disparaissent dans une sorte de danse lumineuse.

Originaire de l’Île-aux-Coudres, dans la région de Charlevoix, Yolande Harvey vit et travaille maintenant dans Lanaudière (Saint-Cuthbert). Formée à la maîtrise en arts visuels à l’UQAM, elle cumule également une longue expérience en design d’intérieur et en architecture. (PB)

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