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12 décembre 2018

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

On ne s’entend pas à Sainte-Élisabeth

Dossier du développement communautaire

Bérard Louis

©archives - L'Action d'Autray

Le maire Louis Bérard est déçu du refus de l’offre de location.

MUNICIPAL. L’offre de la Fabrique Saint-Martin-de-la-Bayonne de lui louer le presbytère de l’endroit pour 1000$ par mois (coût du chauffage) frappe un mur à Sainte-Élisabeth. Quatre conseillers ont refusé cette proposition.

Suivant ce que précise le maire Louis Bérard, il s’agissait de disposer d’espace pour loger des organismes afin de participer à développer des projets communautaires en collaboration avec la Fabrique. C’est un bâtiment (cité en 2017) de trois étages comprenant 18 locaux, dont une cuisine.

Cheminement

La première offre (juillet) visait à vendre à la municipalité l’église et le presbytère pour le prix de 1$. Une rencontre des citoyens a eu lieu. En octobre, Sainte-Élisabeth a choisi de tourner le dos à cette possibilité.

En novembre, la Fabrique Saint-Martin-de-la-Bayonne a proposé la location du presbytère.

 À nouveau, des rencontres avec les citoyens ont été effectuées. Le maire Louis Bérard a rencontré les gens (1er novembre) au centre communautaire afin de leur présenter le bilan des immeubles municipaux et leur demander leur opinion sur l’offre de la Fabrique.

Plus tard, la population a pu visiter la bâtisse. Par après, un nouveau rendez-vous a été fixé afin de finaliser la consultation. Les organismes avaient eu le temps de prendre le pouls de leurs membres.

Le maire signale que le comité du patrimoine, le comité des arts, le comité «Des mains pour demain» et le comité des loisirs sont ceux qui auraient pu s’installer au presbytère. Les équipements du dernier comité sont répartis en trois endroits.

Les conseillers Christiane Ducharme et Benoit Desrochers ont voté en faveur de la location, lors de l’assemblée ordinaire du 3 décembre. Une quarantaine de personnes étaient présentes.

«On a voté contre parce qu’il y a des locaux de la municipalité qui ne sont pas utilisés à leur pleine capacité», a mentionné le conseiller Claude Houle.

Ses collègues Johanne Pagé et Richard Lafleur sont du même avis. «Les citoyens nous ont dit d’optimiser nos locaux. Avant de payer 1000$ par mois, ils nous faut optimiser nos locaux», mentionne Mme Pagé.

Elle et M. Lafleur rappellent la somme de 300 000$ investie dans la rénovation de l’ancienne école Primevère. «C’est super beau. C’est l’argent de tous les contribuables. Il faut aller à Primevère», signifie Mme Pagé. M. Lafleur est d’avis que l’ancienne école Primevère peut combler les besoins de locaux.

Nous n’avons pu rejoindre le conseiller Michel Henin, qui s’est aussi prononcé contre la location du presbytère.

Le maire est déçu de la décision. Il s’agissait d’une opportunité de disposer d’un projet de rassemblement commun.

Plus tard, une résolution a été adoptée unanimement afin d’appuyer une corporation ou un organisme à être créé et qui pourra négocier avec la Fabrique. M. Bérard juge qu’une telle avenue représente un défi financier de taille. «Qui va se lancer et mettre ça sur pied», déclare-t-il.

Commentaires

19 décembre 2018

Jose leclair

Très bon article qui résume bien la situation que vivent des citoyens de Ste Elisabeth. Aujourd'hui le presbytère qui est le plus bel édifice patrimonial de la municipalité est à vendre ... pourtant c'est un bien qui a été construit par et pour la communauté . Le CHSLD de Ste Elisabeth Est aussi en tres mauvais état, il est question de le fermer. Le village se meurt lentement mais sûrement et aucune initiative communautaire n'arrive à émerger sans être bloquée par une division qui règne au sein du conseil et qui nuit à la cause commune.

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