Des témoignages bonifient le volume (256 pages) qui est de format magazine. Abondamment illustré, notamment de représentations remodelées de pages de la revue, le livre s’adresse au grand public. L’auteur effectuera une séance de signatures le dimanche 16 décembre (13 à 16 heures) à la Librairie Martin de Joliette.

Survol

«Ce fut tout une aventure. Je n’ai pas vu passer l’été», mentionne M. Brouillard.

Le volume est une suite du travail de recherche qu’il a effectué pour un documentaire portant sur le magazine «Mainmise». Dans sa démarche, il a eu l’opportunité de rencontrer ceux et celles qu’on pouvait lire dans le magazine.  Le documentaire ne s’est finalement pas concrétisé.

Les années ont passé. Les gens de «Mainmise» se sont rassemblés. L’idée de publier un volume sur la revue a germé.

M. Brouillard est dans le monde de l’édition depuis plusieurs années. Il a présenté le projet à un éditeur, qui l’a accepté. L’auteur de Berthierville a effectué d’autres recherches et réaliser d’autres entrevues. Il s’y est consacré durant six mois.

Ce livre jette un regard neuf sur les idéaux et les enjeux d’une époque marquante et sur des gens qui, souvent étiquetés de hippies, ont inspiré des générations de Québécois.

Il témoigne du foisonnement intellectuel et créatif qui animait le Québec des années ’70. À l’aide de documents d’archives, d’articles originaux, de collages et de témoignages, le lecteur découvre les aspects méconnus et fascinants d’un génération charnière.

M. Brouillard fait intervenir des personnalités d’aujourd’hui afin de dresser des parallèles avec des manifestations actuelles de chaque thème.

La drogue, la famille arc-en-ciel, l’alimentation, la philosophie orientale, la sexualité, la planète et l’environnement, la musique rock et la vision de ce qu’on appelait le «Kebek» sont au nombre des chapitres du livre.

«Nos racines psychédéliques» est publié chez Guy Saint-Jean éditeur.