D’autres moments forts pour des élèves de Saint-Didace

Accueil des élèves de Salluït

©gracieusté Projet Échange Culturel - L'Action d'Autray

Malgré une température de 14 degrés Celsius, la baignade n’a pas rebuté les enfants.

ÉDUCATION. Les cœurs et les esprits viennent de nouveau d’être sollicités grandement à Saint-Didace. La culture, les façons de vivre, l’environnement et bien d’autres choses se sont retrouvés au centre d’un séjour de cinq jours (12 au 16 juin) d’élèves de Salluït (Nunavik).

Ils y ont retrouvé leurs collègues de l’école primaire de l’endroit qui les ont visités en avril dernier. Les parents et la communauté ont été mis à contribution pour le deuxième volet de ce projet unique et formateur.

Richesse

Nul doute qu’il s’agit d’une initiative d’une grande richesse pour les deux groupes.

Les discussions ont repris où elles avaient pris fin, il y a deux mois. Faut dire qu’une correspondance assidue s’était établie entre les élèves depuis le départ de Salluït pour les aider à garder le focus sur leurs objectifs académiques, condition sine qua non à leur venue.

Le dialogue a aussi été facile grâce au langage des enfants. La barrière de la langue (anglais-français) a été facilement franchie une nouvelle fois.

Les visiteurs ont été accueillis dans des familles de Saint-Didace. L’immersion dans la culture didacienne, lanaudoise et québécoise a été facilitée.

Les élèves de Salluït quittaient pour la première fois leur village. Ils ont vécu leur premier voyage en avion. Ils ont vu leurs premiers arbres, leur première autoroute et bien d’autres choses banales au Sud mais absentes du Grand Nord.

Le premier matin a été occupé par un déjeuner avec l’ensemble des élèves de l’école Germain-Caron qui ont pu rencontrer ces Inuits dont on leur avait tant parlé.

Un rallye a permis aux visiteurs de découvrir leur municipalité-hôte. Ils sont par la suite entrés pour la première fois dans une forêt en se déliant les jambes dans le sentier du Mont Marcil.

Dans les jours qui ont suivi, ils ont pu se découvrir à l’écran en visionnant les capsules-vidéo tournées lors du séjour des Didaciens chez eux, ont participé à un jeu coopératif à l’école et pris part à un atelier de peinture à la Galerie Labelle-Durand, tout juste en face de l’école.

Il y a aussi eu un atelier d’art dramatique et une tournée des fermes lors de laquelle les élèves ont vu pour la première fois de près des chevaux et autres animaux. Élément incontournable d’un passage en terre québécoise, un repas de cabane à sucre leur a aussi été servi.

Un autre repas de type «pot luck» a rassemblé une centaine de personnes dans le gymnase de l’école. Une nouvelle fois, les échanges ont été fructueux. Un calleur professionnel a dirigé les danses après que les gens aient quitté la table.

Les sets carrés ont facilement été assimilés par les Inuits puisque ce volet fait partie de leur culture; aspect hérité de l’époque de la Compagnie de la Baie-d’Hudson.

Des activités sportives se sont additionnées tout au cours du séjour.

«Les enfants ont vraiment connecté», résume François Chalifour, l’un des responsables didaciens du projet d’échange culturel.

Le téléphone est d’ailleurs un outil fort utile depuis pour les jeunes qui gardent le contact. Les visiteurs du Nunavik échangent avec les élèves de Saint-Didace mais s’assurent aussi de discuter quelques minutes avec les parents qui les ont accueillis chez eux.

Les jeunes ont laissé libre cours à leur inspiration lors d’un atelier de peinture.

Une marche dans un sentier escarpé.

Autre volet d’immersion culturelle : un repas de cabane à sucre.

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