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26 janvier 2019

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Trois femmes parlent affaires à Berthierville

Événement de la Chambre de Berthier-D’Autray

Entreprendre au féminin

©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray

Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Berthier-D’Autray, Steve Piché, et Jacques Plante sont en compagnie de Ruth Ellen Brosseau, Louise Chrétien et Marie Van Den Broek.

AFFAIRES. Le monde des affaires ne fait pas peur aux femmes. Elles vont de plus en plus de l’avant et créent des entreprises. Des organismes sont là pour les appuyer.

Cette vision met en échec un stéréotype ancré chez les gens à l’effet qu’elles sont aussi nombreuses que les hommes à vouloir créer des entreprises mais qu’elles ne comptent plus que pour le tiers lorsqu’il s’agit de concrétiser des projets d’affaires.

Vision

«Les femmes passent de plus en plus à l’acte», a noté Marie Van Den Broek, directrice régionale Femmessor Lanaudière, lors du souper «Entreprendre au féminin» de la Chambre de Commerce et d’Industrie Berthier-D’Autray. Elle réagissait à une mise en situation de l’animateur Jacques Plante.

Du même souffle, elle a mentionné que des organismes sont en place pour accompagner les femmes dans leur cheminement en affaires.

Sous ce dernier angle, son point de vue a rejoint celui de la députée Ruth Ellen Brosseau, autre paneliste de la soirée.

Sous l’angle de l’accueil que font les banquiers aux femmes qui sollicitent du financement, Louise Chrétien, coactionnaire de Spa Natur’Eau de Mandeville, troisième paneliste de l’événement, a signifié que les hommes de l’entreprise sont allés au bâton mais qu’elle et sa collègue auraient pu très bien être là.

«Les banquiers ne refusent pas de suivre un projet parce que ce sont des femmes qui les mettent de l’avant. C’est que les femmes démarrent souvent dans les services, un secteur considéré plus à risque et à forte concurrence», a plus tard réagi Mme Van Den Broek.

À son avis, il faut donner confiance aux femmes, leur démontrer qu’elles peuvent aller dans des secteurs non traditionnels. «Les femmes ont moins tendance à avoir confiance en elles. Elles visent la perfection. Elles doivent arrêter d’en faire trop pour prouver leur valeur», a-t-elle ajouté.

Lors d’un autre volet, on a cherché à savoir si les préjugés auxquels les femmes font face sont encore bien présents.

«Encore un peu, oui», a répondu Mme Chrétien; précisant que les jeunes femmes d’affaires semblent moins prises au sérieux mais qu’il en est autrement pour une femme dans la quarantaine ou plus. «J’ai eu la chance d’être dans une entreprise paritaire (deux femmes, deux hommes). On a chacun nos forces», a-t-elle dit.

«La parité, c’est un aspect super important. Quand on est ensemble pour trouver des solutions, ça donne des résultats extraordinaires», a déclaré Mme Van Den Broek.

Mme Brosseau a évoqué les stéréotypes qui existaient lorsqu’elle a fait son entrée à la Chambre des Communes.

«Travailler à la Chambre des Communes, c’est travailler dans un monde d’hommes», a-t-elle laissé savoir au sujet de la parité. Elle croit qu’il faut faire du mentorat pour améliorer les choses.

«On a chacun nos forces. Je pense qu’on a fait nos preuves. On a chacun pris notre place», a mentionné Mme Chrétien au sujet de la situation dans son entreprise.

«C’est vraiment la complémentarité qui fait la grosse différence. Les forces de chacun vont faire que ça va lever», a mis en lumière Mme Van Den Broek.

Une cinquantaine de personnes ont assisté à l’événement «Entreprendre au féminin» qui se tenait pour une deuxième année.

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