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11 octobre 2019

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

On parle de fiançailles à Lavaltrie

Suite des choses pour La Chasse-Galerie

Chasse-Galerie

©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray

Pierre Gosselin est en compagnie du maire Christian Goulet et de Philippe Cyr-Pelletier, directeur général du café culturel de La Chasse-Galerie.

Une page d’histoire est en train de s’écrire à Lavaltrie. Chassés de leur demeure par les flammes le 14 septembre, les spectacles du café culturel de La Chasse-Galerie risquent d’élire domicile à l’église de l’endroit jusqu’en juin prochain, dans le cadre d’une location.

La ville et la Fabrique Saint-Frère André mènent des discussions à cet effet. Une assemblée des paroissiens, mardi soir dernier (8 octobre), à laquelle une cinquantaine de personnes ont participé, a majoritairement donné le feu vert à la Fabrique pour pousser plus loin les échanges et en venir à la signature d’un contrat.

Encadrement

On parle d’établir un partenariat.

Au total, 58 spectacles sont à relocaliser. Leur tenue n’interfèrera pas avec la messe dominicale. La même chose devrait s’appliquer pour les autres activités du culte.

Président de la Fabrique, Pierre Gosselin a expliqué que des rencontres ont eu lieu avec l’évêque joliettain, Mgr. Louis Corriveau, ainsi qu’avec le chancelier du diocèse en regard de l’aspect sacré de l’église. Dans les deux cas, on n’y voit pas de difficulté.

L’évêque a précisé qu’il faut que le tout se fasse dans le respect. Il s’agit d’ouvrir les portes, de voir ce qui peut être fait. Un avis favorable a aussi été fourni par le grand responsable canadien du droit canon. Ce dernier leur permet d’innover tant que rien de sordide ne se déroule.

«On fait l’histoire. Cela n’existe pas ailleurs», a évoqué M. Gosselin. Habituellement, c’est une municipalité qui acquiert une église et qui y tient des événements profanes, tout en y conservant le culte.

Dans le cas présent, la Fabrique demeure propriétaire de l’église.

«On n’a aucune entente de signer. On attendait de vous rencontrer pour négocier un contrat», a signifié M. Gosselin, précisant qu’il n’est d’aucune façon question de transformer l’église uniquement en salle de spectacles.

Quelques paroissiens ont fait valoir leur peine de voir l’aspect religieux être bousculé par le dossier. «Vous venez jouer dans mes valeurs. Par contre, nous sommes dans une ère où il faut innover et démontrer une ouverture importante», a dit une dame.

La vente de boissons alcoolisées dans l’église a aussi suscité des commentaires. Lors d’un spectacle relocalisé en urgence, le 21 septembre, les gens ont pu aller se procurer leur rafraichissement préféré dans une tente, à l’extérieur. Mais il en sera autrement, cet hiver.

Soulignons que la vente de boissons alcoolisées est une importante source de revenus pour le café culturel.

Tout le monde s’est finalement rallié à la négociation d’une entente.

«La maxime veut que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Mais, dans le cas présent, il faut que le malheur de l’un fasse le bonheur des deux», a pour sa part déclaré Pierre Monfette, l’un des marguilliers.

Ajoutons que la Fabrique dispose d’un coussin financier mais qu’il en sera autrement d’ici 10 ans. «Le culte ne peut pas permettre de faire vivre l’église», a précisé M. Gosselin.

Les revenus d’une location jusqu’en juin 2020 apparaissent donc intéressants.

Une solution doit être trouvée pour la vente de boissons alcoolisées. Et il faut tomber d’accord sur le prix de location.

 «On ouvre un chemin nouveau. C’est à nous autres de créer quelque chose», a terminé M. Gosselin.

salle église

©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray

Une cinquantaine de personnes ont participé à l’assemblée.

Commentaires

12 octobre 2019

MICHEL GAGNON

BRAVO POUR LES DEUX PARTIS

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