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12 décembre 2019

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Un profitable choc des idées à Berthierville

Attraction, établissement et rétention de la main d’œuvre

rareté de la main-d'oeuvre

©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray

Une trentaine de personnes ont participé à la rencontre.

La recherche de solutions à la rareté de main-d’œuvre se poursuit dans Lanaudière. Des gens d’affaires, des élus municipaux et des représentants d’organismes œuvrant à la migration des chercheurs d’emplois ont mis l’épaule à la roue à Berthierville.

Le partage de la réalité et de l’expérience dans chaque secteur a été effectué. Le diner d’échanges  du mardi 10 décembre s’est tenu à l’initiative des projets Place aux Jeunes et Contact du Carrefour jeunesse-emploi de D’Autray-Joliette.

Survol

Il s’agit de se donner les outils pour attirer de nouveaux travailleurs et les garder dans Lanaudière. En d’autres termes, à les transformer en citoyens.

L’usine Olymel de Berthierville compte des travailleurs de 21 nationalités. Il y a des Québécois de souche, des résidents permanents, des demandeurs d’asile ainsi que des travailleurs étrangers temporaires. Pour certains, l’entreprise a établi une navette pour faciliter leurs déplacements entre Montréal et la région.

Il appert en effet que la communauté haïtienne est très enracinée dans la métropole.

Dans l’ensemble, les deux heures de déplacement quotidien ont toutefois affecté la motivation de certains employés.

D’autres nouveaux travailleurs ont démontré de l’intérêt pour s’installer dans la MRC de D’Autray. On a fait savoir que les travailleurs étrangers temporaires sont autonomes. Certains possèdent maintenant leur permis de conduire et un véhicule et font du covoiturage.

La difficulté de dénicher des logements a été mentionnée.

En regard du problème de transport sur le territoire, les maires Jean-Luc Barthe (Saint-Ignace-de-Loyola) et Gérard Jean (Lanoraie) ont mentionné que des choses peuvent être regardées pour trouver une solution.

Tous deux ont laissé savoir que des projets domiciliaires sont en route sur leurs territoires.

On a abordé l’utilité de développer une image pour la MRC de D’Autray et de mettre en place des outils-marketing. «Je trouve qu’il n’y a pas d’éléments pour vanter la MRC de D’Autray. Je ne le ressens pas…», a déclaré M. Barthe.

«La MRC doit être plus attrayante, plus attractive», a affirmé le représentant d’une entreprise.

Un moment émouvant a été le témoignage d’Angélique Giraud. La citoyenne française a suivi son conjoint au Québec, il y a trois ans. Celui-ci a obtenu un emploi dans une entreprise de transport de la région.

Elle s’est retrouvée à Saint-Ignace-de-Loyola avec leurs deux enfants. Elle n’avait pas les permis pour travailler. «L’immigration, c’est vraiment pas facile», a-t-elle dit, des sanglots dans la voix.

Elle a mis en lumière l’aide obtenue de Kathy Champagne de Place aux Jeunes D’Autray pour son intégration.

Aujourd’hui, elle possède les permis requis et travaille à la Boîte à startup de Berthierville, où la réunion avait lieu. Elle s’est exprimée à l’invitation de Jacques Plante, ambassadeur de Place aux Jeunes et Contact dans de D’Autray et animateur de la rencontre.

L’importance de se créer un réseau a été signalée.

En bout de ligne, on a proposé un maillage des départements des ressources humaines des entreprises et de se préoccuper de l’aspect communication.

Tenu et rodé dans la MRC de D’Autray, l’exercice risque de se répéter dans les autres MRC du Nord de Lanaudière.

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