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04 février 2020

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Il est utile de travailler en amont pour accueillir de la main-d’œuvre étrangère

Planification importante

conférences travailleurs étrangers

©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray

Pierre-Franck Honorin et Me Nadia Barrou sont encadrés de Kathie Cimon (directrice générale de la Caisse Desjardins du Nord de Lanaudière) et Daniel Blais (directeur général de la Caisse Desjardins de D’Autray).

Faire connaître certains aspects de la réalité québécoise à de futurs travailleurs étrangers et réaliser certaines démarches pour leur faciliter la vie lors de leur arrivée est une avenue à privilégier. On le sait, il s’agit d’un bassin dans lequel les entreprises puisent en raison du problème de rareté de main-d’œuvre.

«Il faut se donner toute la latitude pour une arrivée sans souci», souligne Pierre-Franck Honorin, directeur Partenariat et Développement international chez Desjardins. Il était conférencier devant des gens d’affaires et des représentants d’organismes, le mardi 21 janvier, à Berthierville.

Survol

Les travailleurs étrangers permettent de compenser la baisse de natalité au Québec.

«On a des gestes à poser avant de quitter son pays», a noté M. Honorin dont le service est le prolongement de toutes les Caisses Desjardins de la province. Sa présence était d’ailleurs une initiative de la Caisse Desjardins de D’Autray.

En amont de l’arrivée d’un travailleur étranger, il faut expliquer, en outre, la différence entre le système scolaire de son pays d’origine et celui du Québec. Cela lui permet de prendre les dispositions nécessaires avant d’être en terre québécoise.

Sous un autre angle, il est utile de leur parler du fonctionnement pour des achats importants puisqu’ils ne posséderont pas d’historique de crédit à leur arrivée. Ils doivent être informés des endroits où les impôts sont prélevés, de la possibilité de contribuer à un régime enregistré d’épargne-retraite et des gestes à poser advenant qu’ils choisissent de ne pas demeurer au Québec.

Il faut prendre les mesures pour la Régie d’assurance-maladie du Québec puisqu’il y a un délai de carence de trois mois avant qu’un travailleur étranger soit éligible à des prestations.

Il faut prévoir un hébergement à court terme et leur donner des conseils pour bien vivre avec le climat hivernal.

Il y a aussi le vocabulaire financier qui est différent. En France, par exemple, une hypothèque signifie une saisie.

L’emploi du conjoint est un autre aspect à aborder. Il faut préparer le terrain pour que l’acclimatation se passe bien. Le taux de divorce est de l’ordre de 35% chez les travailleurs étrangers.

Divers éléments doivent être fournis aux travailleurs étrangers à leur arrivée. La différence entre une carte de débit et une carte de crédit et le mode de fonctionnement d’une épicerie ou d’une pharmacie sont des exemples.

«Aller chercher les gens, c’est bien, mais les garder c’est autre chose», a aussi déclaré M. Honorin. Il faut éviter qu’ils se retrouvent tous à Montréal.

Il a fait cette déclaration après avoir mis en lumière que, de façon générale, rien n’est en place pour promouvoir les régions.

Avocate spécialisée dans l’embauche de travailleurs internationaux, Me Nadia Barrou a suivi la présentation de M. Honorin. Elle a abordé de façon approfondie les différents permis de travail temporaire et les obligations des employeurs de travailleurs temporaires.

participants à une conférence

©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray

Une quarantaine de personnes ont assisté aux présentations.

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