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23 septembre 2020

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Hausse de 17 % du nombre de signalements dans Lanaudière

DPJ

DPJ Lanaudière

©Photo gracieuseté - L'Action d'Autray

Marie-Noëlle Granger, directrice adjointe de la protection de la jeunesse et Sylvie Lacoursière, directrice de la protection de la jeunesse/directrice provinciale.

Au cours de la dernière année, soit du 31 mars 2019 au 1er avril 2020, la direction de la protection de la jeunesse de Lanaudière a connu une hausse de 17 % du nombre de signalements, c’est ce qu’a affirmé la directrice Sylvie Lacoursière lors de son bilan annuel le 23 septembre.

Parmi les faits marquants de la dernière année, mentionnons la pandémie, qui a amené la DJP et ses équipes à adapter leur offre et leurs pratiques. Rappelons également la tenue de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse. La dernière année aura été charnière dans l’histoire de la protection de la jeunesse au Québec. La directrice régionale, qui assume aussi la direction provinciale, a souligné que la dernière année a amené son lot de questionnements et de défis et que la protection de la jeunesse demeure dans un esprit de grande ouverture.  « Plus forts ensemble! », est le thème choisi pour ce 17e bilan qui veut mettre en lumière l’importance du travail en partenariat et rendre hommage à ses artisans.

Bilan

Du 31 mars 2019 au 1er avril 2020, ce sont 9831 signalements qui ont été reçus et traités par la protection de la jeunesse de Lanaudière, ce qui se traduit par 27 situations signalées par jour. De ce nombre, 35,6 % ont été retenus par la DPJ.

« Les enfants de 6 à 12 ans représentent plus de 50 % des signalements retenus », a précisé Mme Lacoursière.

C’est la deuxième année de suite que le nombre de signalements est en hausse et la directrice a souligné qu’il est difficile de savoir si cette tendance à la hausse perdurera dans le temps.

« Au cours des 15 dernières années, le nombre de signalements traités par la DPJ dans Lanaudière a doublé. »

La première cause des signalements est l’abus physique, pour 39,3 % des cas.

« La DPJ travaille des protocoles pour que cette clientèle reçoive des services plus spécialisés. »

Surviennent ensuite les signalements liés à de la négligence pour 17,1 % des cas.

Les signalements proviennent en majorité des employés des différents organismes du territoire, du milieu scolaire et du milieu policier.

Au-delà des signalements, Sylvie Lacoursière a souligné qu’il y a des situations où la DPJ doit demeurer dans la vie de ces enfants. Au cours de la dernière année, ce sont 1508 enfants qui ont été pris en charge par la DPJ de la région. « Au-delà du signalement et de l’évaluation, il y a l’intervention. Et pour 46,9 % de ces enfants, le suivi se fait dans le milieu familial. »

La directrice a précisé que les motifs pour lesquels des enfants doivent être pris en charge pour de plus longues périodes sont l’abus physique, de la négligence, des risques de négligence et des risques de mauvais traitements psychologiques.

De plus, ce sont 571 adolescents qui ont reçu des services dans le cadre de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, ce qui représente une diminution de 12 % par rapport à l’an dernier.

Sylvie Lacoursière a dévoilé que le nombre d’adoptions d’enfants québécois est en baisse dans Lanaudière en 2019-2020, mais que la situation est similaire au niveau de la province.

Des délais raisonnables

Concernant la main-d’œuvre, la directrice régionale/provinciale a mentionné que grâce à des investissements, le nombre de postes d'intervenants et de conseillers cliniques avait passé de 49 à 74 dans Lanaudière. « Les postes ont rapidement été octroyés et sont pour la plupart comblés. »

Depuis le 9 mai, la liste d’attente pour l’évaluation des signalements est, selon Mme Lacoursière, au zéro théorique, ce qui veut dire que la liste d’attente est en bas de la capacité de l’équipe de la protection de la jeunesse.

« On est en mesure d’assurer la prise en charge et les évaluations se font dans des délais raisonnables. Les situations d’urgence qui nécessitent une intervention dans les 24 heures se font. »

Entre le 1er avril et le 30 juin 2020, en raison du contexte exceptionnel qui sévit au Québec avec la pandémie, le nombre de signalements a chuté de manière significative, soit de 25,6 %. Toutefois, depuis le mois de juillet, les signalements sont en hausse.

« Les services scolaires et de garderie qui ont été interrompus ne sont pas étrangers à cette baisse des signalements. »

Sylvie Lacoursière a conclu que tous les acteurs qui entourent la sphère de l’enfant doivent être présents pour assurer sa protection et son développement.

De son côté, Marie-Noëlle Granger, directrice adjointe de la protection de la jeunesse dans Lanaudière, a fait état des nombreux partenaires de la DPJ dans la région, soit les milieux scolaires, les milieux de garde, les corps policiers, les tables de concertation qui incluent des acteurs du milieu juridique et les organismes communautaires.

Portrait du nombre de signalements par MRC

Les Moulins 2260

L’Assomption 1829

Joliette 1526

Montcalm 1495

Autray 1000

Matawinie 1100

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