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28 octobre 2020

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Le projet CoopéRégions s’implante dans Lanaudière

Tendre la main aux aînés en région

CoopRégions

©Depositphotos - L'Action d'Autray

Le projet CoopéRégions vise à offrir de l’accompagnement aux personnes de 50 et plus qui vivent en région et qui doivent recevoir des traitements à Montréal.

L’organisme montréalais Les Accordailles a lancé en 2019 le projet pilote CoopéRégions. Souhaitant au départ offrir des services et des ressources en région, l’initiative prend maintenant de l’expansion espérant rejoindre les quatre coins du Québec.

Au tout départ, le projet pilote s’adresse aux aînés de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Mauricie à Montréal. On veut miser sur de l’accompagnement pour les aînés lors de rendez-vous médicaux qui demeurent en région, mais qui doivent se déplacer pour des soins de santés ou encore pour passer des suivis médicaux.

Pour les personnes âgées, sortir de leur région et se rendent dans les grands centres urbains pour bénéficier de soins ou de traitements spécialisés représente parfois tout un défi.

Par l’implantation de CoopéRégions, le projet donne un coup de pouce aux personnes âgées de 50 ans et plus qui désirent planifier leur séjour lorsqu’elles doivent recevoir des traitements qui ne sont pas accessibles sur leur territoire. L’organisme propose l’aide d’un bénévole qui pourra assurer une présence réconfortante et diminuer l’anxiété liée aux rendez-vous.

Expansion des services 

Depuis sa création, les Accordailles misent sur les services d’accompagnement. S’occupant d’œuvrer sur le Plateau Mont-Royal, le chargé de projet, Éric Côté, explique avoir reçu des demandes de l’Abitibi, afin d’accompagner des personnes qui reçoivent des traitements à Montréal.

« Pour la première année, ce n’était destiné que pour les gens de l’Abitibi-Témiscamingue. », exprime M. Côté.

Avec le début de la pandémie de la Covid-19, une grande partie des rendez-vous médicaux ont été mis sur la glace. « On a attendu un petit peu et on recommence à l’offrir partout, pour toutes les régions du Québec », détaille-t-il. Ce dernier ajoute que plusieurs personnes délaissent leurs rendez-vous à l’extérieur de leur région en raison des complications et du stress.

Grâce au projet pilote, on propose de l’aide pour l’hébergement et de l’accompagnement pour les soins médicaux. « C’est bien d’avoir quelqu’un avec soi qui est là pour attendre. C’est moins stressant être deux », fait-il part.

L’organisme n’effectue pas de transport. La personne doit trouver son propre moyen pour se déplacer. On leur donne rendez-vous à un point de rencontre pour les accompagner, comme le terminus d’autobus. Les Accordailles ont de bons liens avec les hôtelleries de cancer à Montréal.

« Même si les gens n’ont pas le cancer, ils peuvent quand même être hébergés là et c’est beaucoup moins cher qu’un hôtel par exemple », souligne-t-il.

En plus, il est également possible d’offrir des visites d’amitié, de discuter au téléphone avec la personne, d’aller marcher avec elle, d’aller prendre un café, etc. Des bénévoles et des employés de l’équipe de l’organisme peuvent aussi apporter du soutien pour faire des courses.

Élargir ses horizons 

« D’une région à une autre, c’est vraiment différent. Autant que certaines régions s’est accueilli à bras ouverts, alors que pour d’autres régions, elles sont plus craintives. », affirme-t-il. Ce dernier soutient que l’idée est d’offrir le service à ceux qui en ont besoin. Le projet a été créé, puisque la demande s’est fait sentir dans les régions.

Le projet est financé jusqu’en avril 2022 grâce à la Fondation Joly-Messier. « On veut que ça devienne un projet récurrent. C’est sûr qu’il va toujours avoir de la demande. Ce projet pourrait durer pour toujours… », appuie le responsable. L’objectif présentement pour Les Accordailles est de faire connaître les ressources.

M. Côté indique que la pandémie n’a pas aidé à propulser le projet. Malgré le contexte actuel, les demandes reprennent peu à peu.

« C’est sûr qu’être sur place ça aide. On a la chance d’avoir toutes les AQDR de toutes les régions qui nous aident beaucoup et parlent de nous. On ne peut être sur place partout. Elles font beaucoup la promotion de notre projet », témoigne-t-il.

Les personnes responsables de l’initiative continuent à se pencher à faire connaître les ressources disponibles. « Dans les circonstances, ça va bien. On veut poursuivre c’est sûr. Dans un monde où il n’y aurait pas de Covid, je crois qu’on aurait  beaucoup de demandes, mais là on en a moins à cause de ça. », confie M. Côté.

Avenir du projet-pilote

S’adaptant constamment depuis les premiers balbutiements, l’organisme s’oriente selon les demandes et les circonstances. Chaque cas est différent.

« On reçoit des demandes de personnes de 85 ans du Plateau. Les gens de CoopéRégions, ce sont des gens de 50 ans. Ce sont des gens plus jeunes comparativement aux demandes de Montréal. », en convient le chargé de projet.

Pour le moment, Les Accordailles veulent toucher et atteindre le plus grand nombre de régions. Le défi sera que le projet s’implante de façon permanente après avril 2022.

« On a un an et demi pour prouver que ce projet est viable et qu’il peut aider le plus de gens possible. », indique-t-il.  

Pour connaître tous les détails, on consulte le https://accordailles.org/nouveau-projet-aux-accordailles/. On peut téléphoner au 514 282-1553 ou on écrit à info@accordailles.org.

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