28 mars 2021

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©archives - L'Action d'Autray

Le maire Christian Goulet.

Durant quelque trois semaines, de 5h30 à 23 heures, le maire Christian Goulet a donné de multiples entrevues aux médias. Il a été présent sur les réseaux sociaux. Une solide équipe était à ses côtés pour gérer la situation et l’appuyer aussi dans la mise en place de différentes mesures pour fournir les services à la population.

Sincérité

«Ça été un grand choc lors du premier décès. Je connaissais personnellement Mme Tremblay. C’est une personne que plusieurs d’entre nous connaissaient», mentionne M. Goulet.

Lavaltrie a été à peu près seule au front durant quelques jours, le temps que le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière arrime ses communications avec elle.

L’important était d’informer et de rassurer la population.

M. Goulet juge que c’était son devoir de faire face à la musique. «J’ai choisi de faire de mon mieux. Quand on dit les vraies choses, quand on est honnête et sincère, c’est ce qui fonctionne», affirme-t-il.

Il mentionne que personne ne peut être préparé à une telle situation. «On se découvre des forces qu’on ne se connaissait pas», dit-il.

M. Goulet signale qu’il avait une équipe incroyable autour de lui, parlant notamment des gens des communications ainsi que de la direction générale. «Ce qu’on a fait ici, c’est incroyable», affirme-t-il au sujet du portrait lavaltrois, au sens large.

Il évoque que tout le monde s’est adapté pour offrir les services essentiels à la population. «On a eu du personnel tellement dévoué», signifie-t-il.

Au passage, il mentionne l’appui de sa conjointe Katleen qui, parfois, par un mot laissé sur sa table de travail pendant qu’il était en entrevue ou en réunion virtuelle, lui rappelait qu’il avait oublié de manger.

Le maire lavaltrois précise que la population s’est serré les coudes. Solidarité est le mot qui lui vient en tête pour parler de la situation. Il parle d’un grand mouvement de solidarité envers la Résidence EVA (Mme Tremblay y habitait) et face à la situation en général.

«Je ne pouvais pas être plus fier qu’être maire de Lavaltrie. C’est un honneur d’être maire d’une ville comme Lavaltrie», affirme-t-il.

Il signifie ne pas avoir connu de mauvais côtés chez les médias. «J’ai senti beaucoup d’empathie de la part des médias. J’ai senti que les médias voulaient comprendre. Personne n’a essayé de me coincer», déclare-t-il.