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06 mai 2021

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Le DPCP ne portera pas d’accusation pour un événement à Lavaltrie

Décès d’un homme, en juin dernier

gyrophares

©archives - L'Action d'Autray

L’événement a débuté vers 20h40, le 22 juin 2020.

Il n’y a pas eu d’infraction criminelle par les policiers de la Sûreté du Québec lors d’un événement entourant le décès d’un homme survenu le 22 juin dernier, à Lavaltrie.

C’est la conclusion à laquelle en arrive le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) après avoir examiné le rapport produit par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) dans cette affaire et en avoir analysé la preuve. Il ne portera pas d'acusation. Les proches de la personne décédée ont été rencontrés et informés des motifs de la décision.

L’événement

Rappelons que le 22 juin 2020, vers 20h40, un homme a appelé le 9-1-1 pour demander l’assistance des policiers puisqu’il était en conflit avec une femme. La situation ne semblait alors pas urgente.

Deux agents de la Sûreté du Québec se sont dirigés vers les lieux. Lorsqu’ils sont arrivés sur place, une femme les a invités à entrer dans la maison. Elle s’y trouvait avec l’homme et un enfant.

Les policiers les ont séparés pour prendre leur version des faits. Un agent s’est dirigé avec l’homme dans le garage, duquel la porte était ouverte sur l’extérieur. L’autre agente est restée avec la femme qui lui a rapporté des propos que l’homme aurait tenus et qui constituaient des menaces.

Les deux agents ont conclu qu’ils avaient des motifs pour procéder à l’arrestation de l’homme, même si la femme ne souhaitait pas porter plainte.

Puisque l’homme était torse nu, les agents l’ont accompagné à l’intérieur pour s’habiller et prendre des effets personnels. L’homme était calme et collaborait. Il n’était donc pas menotté.

Après s’être habillé et juste avant d’arriver à la voiture de patrouille, l’homme a indiqué avoir oublié une pièce d’identité. Il a rapidement fait demi-tour vers la maison. Il est entré par la porte du garage sans écouter l’ordre d’un des agents qui lui intimait de s’arrêter.

L’agent l’a suivi dans la maison. L’homme a fait mine d’aller vers la chambre mais a bifurqué rapidement vers la cuisine et, plus particulièrement, vers un bloc de couteaux. L’agent alors présent lui a dit de «lâcher ça». À ce moment, l’homme était dos à l’agent. Ils étaient à environ trois pieds de distance. Lorsque l’homme s’est retourné, il s’est poignardé avec deux couteaux et en a brandi un autre.

L’agent a fait un pas de recul. Il ne pouvait reculer davantage sans perdre l’homme de vue, alors que la femme et l’enfant étaient toujours dans la maison.

L’homme a fait un mouvement en sa direction avec le couteau. L’agent a tiré un premier coup de feu mais n’a pas atteint l’homme qui n’a pas lâché le couteau, malgré une demande répétée de l’agent. L’homme s’est avancé de nouveau vers l’agent qui a tiré un deuxième coup de feu qui a atteint cette fois l’homme à la cuisse. Il est tombé au sol et s’est planté le troisième couteau dans la poitrine. L’agent a dû lui retenir les mains puisqu’il tentait de le retirer pour se poignarder de nouveau.

L’autre agente présente sur les lieux a appelé des renforts et s’est assuré de contrôler la scène. Lorsque ce fut possible, elle a rejoint son collègue et l’a aidé à maîtriser l’homme pour qu’il ne se blesse pas à nouveau, Ils ont tenté de porter assistance à l’homme.

Des ambulanciers sont arrivés sur les lieux et ont tenté aussi de stabiliser l’homme pour pouvoir le transporter à l’hôpital. Lorsqu’ils l’ont mis sur la planche dorsale, l’homme est parvenu à retirer l’un des couteaux de son abdomen. Un des policiers arrivés sur la scène a dû maitriser la main de l’homme pour éviter qu’il ne se blesse à nouveau.

L’homme a par la suite été menotté sur la civière. Il a fait un arrêt cardiorespiratoire dans l’ambulance. Son décès a été constaté à l’hôpital.

Le rapport d’autopsie conclut que le décès est attribuable à un traumatisme vasculaire par arme piquante et tranchante. La blessure par balle n’était pas mortelle et n’a pas contribué au décès. (PB)

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