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26 mars 2022

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Des demi-mesures pour l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre selon l’APTS

Budget du Québec 2022

Steve Garceau

©Photo gracieuseté

Le représentant national de l’APTS pour Lanaudière, Steve Garceau, ne croit pas que le budget 2022-2023 présenté par le gouvernement du Québec sera à la hauteur pour bien refonder le réseau de la santé.

Bien qu’elle reconnaisse les réinvestissements du gouvernement Legault dans les services publics, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) déplore le manque de mesures pour favoriser l’attraction et la rétention du personnel dans le budget du ministre des Finances, Éric Girard.

« Dans son budget, le ministre Girard semble reconnaitre l’importance d’un personnel valorisé et bien traité pour consolider le réseau. Malheureusement, ce 4e budget du gouvernement Legault ne va pas au-delà des mots et rate encore une fois la cible en ne prévoyant aucune nouvelle mesure pour l’attraction et la rétention du personnel », déplore le représentant national de l’APTS pour la région de Lanaudière, Steve Garceau.

Alors que l’inflation atteint des sommets inégalés depuis les 40 dernières années, le syndicat remarque que le poids des augmentations salariales octroyées lors de la dernière convention collective fond comme neige au soleil. L’APTS espère que le gouvernement Legault s’assurera de renforcer le réseau public et de diminuer ainsi les listes d’attente qui continuent de s’allonger dans tous les secteurs.

Bouclier budgétaire

L’Alliance regrette aussi que le ministre des Finances n’ait pas profité de ce budget pour en finir avec le sous-financement hérité de la période d’austérité des dernières années. Pour éviter toute dérive future et de nouveaux cycles de compressions, l’APTS a suggéré au gouvernement de mettre en place un bouclier budgétaire pour protéger le financement du RSSS.

« S’il est acceptable de restreindre la marge de manœuvre du gouvernement au nom de l’équilibre budgétaire et de la diminution de la dette publique, pourquoi ne pourrait-on pas appliquer le même type de contraintes légales au financement des soins de santé et des services sociaux? Là, on se dirige encore une fois vers une nouvelle réforme du RSSS et on n’a aucune garantie sur son financement futur », s’insurge M. Garceau.

Refondation du réseau

Le syndicat reconnait que la table est mise pour le projet de refondation du RSSS. Il déplore toutefois qu’aucune consultation publique ne semble avoir eu lieu.

« Encore une fois, un gouvernement va tenter de réformer le RSSS sans consulter les travailleurs et sans prendre en compte les besoins populationnels. Encore une fois, on va se baser sur une vision qui provient de compagnies privées pour tenter de mesurer la performance des soins et des services procurés par nos membres. Si le ministre Dubé veut réellement améliorer le réseau, il doit écouter les personnes sur le terrain et travailler avec elles », conclut Steve Garceau.

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