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08 mars 2023

Le bonheur comme plan d’affaires

Entrepreneure

Geneviève Everell

©Photo gracieuseté - L'Action d'Autray

Dans sa conférence « Sans plan d’affaires », présentée en collaboration avec Médialo à l’occasion de la Journée internationale des femmes, Geneviève Everell aborde de nombreux volets de sa vie personnelle et professionnelle.

Par Véronick Talbot

Le parcours entrepreneurial de Geneviève Everell est digne d’un conte de fées… Mais son histoire, elle, ne l’a pas toujours été. Malgré une enfance jalonnée d’embûches, la jeune femme a su créer son chemin vers le bonheur un pas à la fois, à force de résilience, de passion et de détermination. Cette flamme qu’elle avait au fond du cœur a été plus forte que le brasier autour d’elle, et aujourd’hui plus que jamais, elle brille de mille feux.   

C’est d’ailleurs le message qu’elle souhaite transmettre avec ses nombreuses expériences de vie et la façon dont elle s’en est servi pour devenir la femme qu’elle est. « Rien n’est impossible. Il suffit de croire en soi, de foncer, de s’entourer de personnes incroyables et de vivre ses rêves », résume-t-elle. Certains pourraient croire que c’est cliché... Mais quand on constate le parcours du combattant qu’a dû emprunter Geneviève Everell pour en arriver à vivre son « conte de fées », on réalise en effet que le bonheur, ça part toujours de soi.

Plongée dans le monde des adultes à un âge où on devrait encore profiter des joies de l’adolescence, la jeune femme est rapidement devenue autonome. « Je me suis rendu compte, avec ma force intérieure, que la vie ne pouvait pas être si sombre. » Elle a fait sa valise pour mener sa propre vie alors qu’elle n’avait que 15 ans, épuisée de partager son quotidien avec une famille qui n’en était pas vraiment une, dans un environnement marqué par la pauvreté, l’abus psychologique et la violence. Réalisant ses études à temps partiel et travaillant à temps plein, elle s’est prise en main et a fait dévier la ligne de sa vie.

Un cheminement naturel

C’est toutefois à l’âge de 19 ans qu’elle a véritablement trouvé sa voie. Embauchée dans un restaurant pour faire des sushis, elle s’est découvert une grande passion. À un point tel qu’elle a décidé de la partager avec ses amis en allant cuisiner chez eux. Sans le savoir, elle venait de poser les premières pierres de son entreprise Sushi à la maison.  

« Je ne savais pas que j’étais une entrepreneure, admet Geneviève Everell. Ça n’a jamais été un but : ça s’est fait de façon naturelle. Même en démarrant mon projet, je ne réalisais pas que j’étais en train de créer une entreprise. Je me disais simplement que je voulais faire ça. Encore aujourd’hui, c’est ma façon d’aborder l’entrepreneuriat. Je ne fais pas de planification : je laisse mon entreprise me surprendre tout en restant à l’affût des tendances et des opportunités autour de moi. Je sais que j’ai ce qu’il faut pour construire ma maison, mais ça se peut, en cours de route, que je change d’outils, que je revoie mes objectifs, que je refasse mes plans… Je n’aime pas les cadres. »

Croire en soi

Le titre de sa conférence, « Sans plan d’affaires », résume bien son parcours et la philosophie qui l’anime. Si on lui avait dit qu’un jour, elle pourrait compter sur une trentaine de chefs franchisés aux quatre coins du Québec, qu’elle publierait douze livres de recettes, qu’elle aurait un magazine exclusif et qu’elle ouvrirait neuf comptoirs Sushi à la maison dans autant de régions, elle ne l’aurait pas cru.

Le secret de son succès? Sa proximité, s’empresse-t-elle de répondre. « C’est ma plus belle carte. Je suis proche de mes employés, de mes collaborateurs, de ma clientèle, de ma communauté. J’ai énormément de gratitude pour ces personnes qui ont cru en moi et en mon projet. » Mais pour amener les gens à croire en elle, il fallait d’abord qu’elle croie en son propre potentiel. « C’est important de croire en soi. Récemment, une amie me disait que lorsqu’on était jeunes, je rêvais de vivre à Montréal et d’être VIP! Je ne me souvenais même pas d’avoir dit ça, mais au final, j’ai lancé ça dans l’univers et ça a fini par se concrétiser. Encore aujourd’hui, je prends le temps d’écrire mes objectifs, mes pensées, mes désirs. Je suis persuadée que ça a un impact. »

« Ma définition du bonheur »

Femme, amoureuse, maman, entrepreneure, passionnée des communications, gourmande épicurienne, ce ne sont-là que quelques-uns des chapeaux que porte Geneviève Everell. Elle a réussi à trouver cet équilibre essentiel au bonheur, en misant sur ce qui la rendait heureuse. Le genre de pari qu’on ne peut pas regretter. « Malgré les défis qui viennent avec l’entrepreneuriat, je n’ai jamais l’impression de travailler. Des fois, j’ai hâte d’aller me coucher parce que je suis impatiente d’arriver au bureau le lendemain. Et le fait de devenir maman ne m’a jamais ralentie, au contraire. Je veux montrer à mon fils qu’on peut vivre de ses passions. C’est ça, ma définition du bonheur. C’est ça, mon plan. »

Geneviève Everell

©Photo gracieuseté - L'Action d'Autray

Dans sa conférence « Sans plan d’affaires », présentée en collaboration avec Médialo à l’occasion de la Journée internationale des femmes, Geneviève Everell aborde de nombreux volets de sa vie personnelle et professionnelle.

Geneviève Everell

©Photo gracieuseté - L'Action d'Autray

Dans sa conférence « Sans plan d’affaires », présentée en collaboration avec Médialo à l’occasion de la Journée internationale des femmes, Geneviève Everell aborde de nombreux volets de sa vie personnelle et professionnelle.

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