Politique
Retour19 avril 2023
Communiqué L'Action - infolanaudiere@medialo.ca
Le Bloc Québécois presse le gouvernement fédéral d’agir
Pressions dans le secteur agricole
©Photo gracieuseté - L'Action d'Autray
Les députés bloquistes Yves Perron et Gabriel Ste-Marie.
Les députés bloquistes Gabriel Ste-Marie (Joliette) et Yves Perron (Berthier-Maskinongé) appuient les demandes de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles qui a sonné l’alarme en conférence de presse sur la santé financière des entreprises agricoles, de même que sur la santé mentale des producteurs. Les deux députés lanaudois exigent des actions de la part d’Ottawa.
« L’agriculture, c’est la base d’une société. Dans un contexte où l’on parle de se construire une résilience alimentaire locale et où l’on aborde de grandes questions comme l’insécurité alimentaire mondiale, le gouvernement doit appuyer concrètement nos agriculteurs », explique Yves Perron, porte-parole bloquiste en matière d’Agriculture, d’Agroalimentaire et de Gestion de l’offre.
Considérant que les agriculteurs doivent s’endetter pour nourrir la population, la situation est loin d’être attirante pour la relève agricole. Alors qu’une ferme sur dix mettra la clé dans la porte d’ici 12 mois si rien n’est fait rapidement pour venir en aide au secteur, le gouvernement libéral ne peut plus ignorer la situation.
« Le gouvernement fédéral peut faire sa part en procédant au lancement d’un nouveau « compte d’urgence agricole » pour assurer la pérennité des entreprises, particulièrement celles de la relève qui ont un lourd endettement. Il doit aussi allonger le délai de remboursement du programme déjà existant et reporter de deux ans le remboursement prévu en 2023 », poursuivent les députés Perron et Ste-Marie.
Depuis longtemps, le Bloc Québécois dénonce le manque de soutien au monde agricole, particulièrement lorsque l’on compare le niveau de support financier offert par le gouvernement canadien à celui des États-Unis ou de l’Europe, qui est bien plus élevé. Le parti rappelle qu’il ne faut pas oublier que les producteurs du Québec sont en compétition directe avec ces pays et sont nettement désavantagés.
« Le contexte inflationniste actuel et les taux d’intérêt élevés créent un contexte extraordinaire qui rend nécessaire une intervention de l’État tout aussi extraordinaire », conclut le député Gabriel Ste-Marie.
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