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30 août 2023

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Gilles Bellehumeur retourne en Californie pour sa 125e compétition de culturisme

Toujours en muscle à 70 ans

Gilles Bellehumeur

©Jason Joly - L'Action d'Autray

Gilles Bellehumeur pratique le culturisme depuis les années 60.

Après une pause forcée de quatre ans, le culturiste Gilles Bellehumeur renoue avec sa passion en participant au Muscle Beach Venice en Californie le 4 septembre prochain. À l’âge de 70 ans, l’homme fort participera à sa 125e compétition en carrière. Même s’il voit l’événement comme « un gros party », il compte tout donner pour tenter de briguer un autre trophée et l’ajouter à sa collection.

L’athlète n’en est pas à sa première expérience au Muscle Beach Venice puisqu’il y participe depuis 2006. La pandémie l’a empêché d’y retourner pour quelques années, mais il entame maintenant son retour à cette compétition des plus importantes. « On appelle le Muscle Beach la Mecque du culturisme. C’est là qu’Arnold Schwarzenegger a commencé lorsqu’il est arrivé d’Autriche », révèle M. Bellehumeur. Il ajoute beaucoup aimer l’endroit puisqu’il offre une magnifique vue sur l’océan et qu’il attire une foule de milliers de personnes. L’athlète tient notamment à remercier le député de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, et la Municipalité de Saint-Ignace-de-Loyola pour leur encouragement en vue de la compétition. « Je vais représenter Saint-Ignace Paradise Island », plaisante le culturiste.

Garder son corps en santé

Gilles Bellehumeur participera au Muscle Beach dans la catégorie des 70 ans. Il avoue que sa préparation en ce moment est très différente de lorsqu’il était dans la trentaine. « À cet âge, tu regagnes beaucoup plus de muscles. Mais, maintenant, la préparation que je fais est moins drastique. Je n’ai commencé à me préparer que cinq semaines avant la compétition alors qu’habituellement, je me prépare trois ou quatre mois d’avance », résume-t-il.

L’homme fort ne lésine toutefois pas côté entrainement puisqu’il s’entraine à la musculation cinq fois dans la semaine, parfois à deux reprises dans la même journée. Il donne également des cours de steps et d’aquaforme pour des personnes plus âgées, ce qui l’aide à garder la forme et à pratiquer son cardio. M. Bellehumeur a aussi légèrement changé son alimentation en prévision du concours : « Je dois manger beaucoup de protéines, mais il ne faut pas oublier les hydrates de carbone comme dans le riz ou les pommes de terre sucrées puisque ça sert de carburant et d’énergie. Pas d’énergie, pas d’entrainement! » Pour l'athlète, ces changements ne sont pas vraiment difficiles puisqu’il apporte une attention particulière à son alimentation et à sa santé durant toute l’année.

Une carrière musclée

Cette passion pour le culturisme est ancrée en Gilles Bellehumeur depuis longtemps. C’est en assistant à des événements sportifs au Collègue Champagneur de Rawdon, auxquels son frère participait, que le futur athlète, âgé à l’époque de 15 ans, a été attiré par la musculation. Il raconte que dans le gymnase, alors que personne n’était présent, il avait tenté de soulever un poids de 60 livres, mais qu'il n’y est pas parvenu. « En revenant dans l’auto, mon père m’a demandé ce que je voulais pour ma fête qui s’en venait alors, tout de suite, j’ai dit que je voulais des poids et altères. Il m’en a acheté et ç’a changé ma vie! »

Depuis, il n’a cessé de s’entrainer et a pris part à sa première compétition dans les années 60. Il a ainsi multiplié les événements de culturisme, à la fois dans la province et à l’international, pour ensuite être admis dans des épreuves professionnelles. Maintenant, il est de retour dans des compétitions amateures. « Au Québec, ça ne me tentait plus de faire de compétitions puisque ça arrête à 50 ans. Je ne veux pas y aller juste pour participer, je veux gagner », déclare M. Bellehumeur.

Ce qu’il aime le plus de ces compétitions c’est leur « ambiance de fraternité », en plus de retrouver toutes ces personnes qui pratiquent le même sport que lui. « J’aime compétitionner. Ce n’est pas juste pour montrer nos muscles. Oui, nous sommes musclés, mais c’est parce que nous avons travaillé fort », lance l’athlète. Ce dernier assure que, tant qu’il aura la santé, il souhaite continuer de participer à des événements de culturisme.

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