L’amoureuse de sa région Laurence St-Martin viendra charmer les Lanaudois

La Fille des Îles, Laurence St-Martin, connue pour sa célèbre chanson du même titre, débarquera pour une deuxième fois au Centre culturel Desjardins de Joliette. Avec sa guitare à la main, son grand chapeau et sa voix mélodieuse, elle sera dans sa région le jeudi 16 mai prochain pour faire vibrer le public avec ses airs de new country. En entretien avec L’Action D'Autray, elle donne un avant-goût de son univers aux notes estivales de vagues de bord de l’eau et de crépitements de feu de camp.  

 L’auteure-compositrice-interprète originaire de Saint-Ignace-de-Loyola se sent d’attaque pour ce grand retour à la maison. « En mai, check-moi ben aller, on remplit ça, je veux que ce soit sold out ! », lance-t-elle d’emblée, le cœur au ventre.  

L’artiste se dit plus que jamais prête à combler la totalité des sièges de la salle du Centre culturel Desjardins. « Lors de mon premier spectacle, la date initiale avait été reportée à cause de la pandémie, puis, elle avait été placée près de la Saint-Jean-Baptiste, alors ça avait été difficile de vendre des billets, mais on avait quand même réussi à combler la moitié des places », se souvient-elle avec optimisme.  

Laurence raconte qu’elle et son équipe ont travaillé fort depuis les deux dernières années afin de faire fleurir sa visibilité.  « Ça fait déjà deux ans qu’on travaille encore plus sur le terrain, donc je suis convaincue que ce sera encore plus gros qu’à mon premier spectacle et qu’il y aura de nouvelles personnes qui vont me découvrir. » Elle a hâte de faire vibrer son monde avec ses toutes nouvelles chansons festives et cette programmation unique, spécialement conçue pour cette tournée inédite.  

Un lancement à la maison  

Inutile de préciser qu’elle était folle de joie à l’idée de revenir performer dans sa salle et d’y baptiser ce nouvel album. « Ça me touche tout le temps quand on me le demande, parce que c’est vraiment important pour moi cette salle. Si je ne la faisais pas, je serais comme vraiment frue », déclare-t-elle à la blague.  

Depuis le tout début de son parcours, le Centre culturel était un rêve pour l’artiste : elle croyait qu’un jour ou l’autre, son moment arriverait. « J’ai grandi ici à cause de l’Académie Antoine-Manseau, j’ai fait Secondaire en spectacle, les comédies musicales aussi et, chaque fois que j’étais dans la grande salle, je me disais qu’un jour, ce serait mon tour. Juste de dire cela m’émeut beaucoup. »  

Les yeux pétillants, elle admet que sa première expérience en solo était inoubliable et qu’elle ne peut plus s’en passer. « J’y ai goûté la dernière fois et c’était extraordinaire comme show,  probablement un de mes meilleurs. C’était un beau mélange entre mes amis, ma famille et des gens que je ne connaissais pas, mais je les considère comme si, parce qu’ils viennent d’ici, de chez moi et il y a bien des chances qu’ils me suivent depuis mes débuts. Je le sentais dans l’air ce soir-là ».  

Laurence avoue qu’elle se sentait très bien reçue par son public et que l’ambiance était empreinte de bienveillance et d’ouverture, elle pouvait ainsi resplendir de son authenticité, en tout confort. « Je pouvais vraiment être moi-même ». 

 Un troisième album rayonnant  

Qu’on connaisse déjà Laurence ou qu’on la découvre, l’autrice-compositrice-interprète rassure son auditoire que la Fille des Îles est encore bien présente et qu’elle conserve des thématiques chères à son cœur : chums de filles, peines d’amour, relations à distance, sans oublier le feu de camp sur le bord de l’eau. « C’est une belle continuité avec mes autres albums, on va me reconnaître. Le son est un peu plus new country, avec quelques sonorités pop aussi, puis du folk très québécois également. »  

La chanteuse est bien avec le son de ce nouvel album, qu’elle considère à l’image de son quotidien et de son entourage qui l’inspirent à travers son processus de création. « Je m’inspire quand même de ce qui est autour de moi, c’est ce que je vis donc c’est ce que j’ai le goût de dire. Je n’ai pas envie d’ouvrir des gros sujets qui ne font pas partie de ma réalité, en tout cas pas à date, surtout que ce n’est pas ce que je vis. »  

Laurence désire planer sur le petit nuage sur lequel elle flotte et ainsi être fidèle envers elle-même et son public dans ce qu’elle propose. « Ma vie est assez cool ces temps-ci, c’est léger, donc je suis bien avec ce que je créé présentement. »  

Au moment de l’entretien, Laurence affirmait que la date officielle de sortie de son troisième opus était fixée pour le 3 mai prochain. D’ailleurs, arrimé avec l’arrivée du printemps, le lancement aura lieu le 1er mai au Cabaret Lion d’Or à Montréal.  

En plus de ses nombreux spectacles prévus en l’honneur de sa tournée à travers le Québec, Laurence Saint-Martin sera la première artiste féminine francophone à ouvrir la scène du Festival Lasso de Montréal, sans compter les autres festivals auxquels elle prendra part cet été.  

Question de faire patienter son public d’ici là, elle, qui avait déjà dévoilé sa pièce entraînante Ça nous rend fous, propose une composition touchante aux paroles emplies d’espoir et de compassion, Avec elle, qui aborde la traversée douloureuse qu’occasionne un amour perdu.  

Pour une soirée magique en compagnie de Laurence St-Martin, les citoyens peuvent se procurer des billets sur le site Internet du Centre culturel Desjardins de Joliette à l’adresse suivante : https://www.spectaclesjoliette.com/spectacle/laurence-st-martin-9 . Des billets sont également en vente directement sur son site officiel au https://www.laurencestmartin.com/.