Culture
Retour17 mai 2024
Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca
L’écrivaine Marie-Hélène Sarrasin publie son deuxième roman
Ce qui nous dévore
©Photo gracieuseté - Roxanne Bouchard - L'Action d'Autray
L’autrice Marie-Hélène Sarrasin.
L’autrice Marie-Hélène Sarrasin vient de lancer son deuxième roman, intitulé Ce qui nous dévore et publié chez Tête première.
« L’histoire du roman se déroule dans le même univers que Douze arpents. Dans le premier livre, Marine recevait un héritage de sa grand-mère. Ce qui nous dévore raconte l’histoire de cette grand-mère. »
Rappelons que Douze arpents est campé dans un Saint-Didace teinté de réalisme magique. Cette fois, l’histoire se déroule à Montréal, mais aussi à Saint-Gabriel-de-Brandon et à Mandeville. Plusieurs personnages, comme les Commères de Saint-Didace, seront familiers aux lecteurs.
« Ce qui dévore les personnages, dans mon roman, c’est surtout l’amertume. Les blessures qu’on traîne, les regrets. Mais il y a aussi une part très lumineuse : les femmes du roman sont en quête de liberté. Elles étouffent, c’est vrai, mais elles veulent surtout se sortir de ce qui les asphyxie. Le rôle de prochaine aidante de Madeleine, par exemple, est particulièrement lourd pour elle. Et donne lieu aux pensées les plus dangereuses. »
Née à Saint-Didace, l’autrice vit à Saint-Gabriel-de-Brandon. Elle est aussi enseignante de littérature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette en plus de s’impliquer au café culturel Le Bal Maski. Son premier recueil de poésie, Géographie en courtepointe, a paru aux Écrits des Forges en 2012. Elle a ensuite écrit Maison transatlantique (2015) et Nos banlieues (2020). L’ancrage dans le territoire est au cœur de sa démarche. Son premier roman, Douze arpents (Tête première, 2023) a été sélectionné pour le Prix des libraires.
@En:Siméon, un policier à la retraite, perd peu à peu la mémoire. Sa femme Madeleine, fleuriste, a du mal à s’en occuper. Depuis leur mariage, ils habitent à Montréal. Marine, leur petite-fille, attend un enfant et elle se retrouve souvent seule, car son mari passe de longues heures sur la route. Pour contrer sa solitude, elle soutient Madeleine, en lisant des livres à son grand-père; ce qu’il adore.
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