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Retour27 juin 2019
Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca
Sursis pour l’ancien couvent à Sainte-Élisabeth
Évaluation du potentiel de réutilisation
©Pierre Bellemare - L'Action d'Autray
La bâtisse prend place au centre de la portion urbaine de la municipalité.
PATRIMOINE. Visé par le pic des démolisseurs pour laisser place à potentiellement la première Maison des aînés du gouvernement Legault, l’ancien couvent de Sainte-Élisabeth, qui abrite un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), obtient un sursis. Québec lance une étude afin d’en déterminer le potentiel de réutilisation pour un projet aux normes d’aujourd’hui.
Les conclusions sommaires seront connues vers la fin de l’été et permettront d’orienter les suites à donner au dossier, suivant ce qu’a laissé savoir Marjorie Côté-Boileau, attachée de presse de la ministre Marguerite Blais (responsable des Aînés).
Patrimoine
Le ministère de la Culture et des Communications (MCC) participe à la démarche. S’il s’avère que l’emplacement est retenu, le MCC accompagnera l’ensemble des partenaires gouvernementaux afin d’assurer la réalisation d’un projet qui prend en compte et respecte les composantes patrimoniales.
Dans la même foulée, le ministère de la Santé et des Services sociaux a demandé à la Société québécoise des infrastructures (SQI) de procéder à la recherche d’autres sites dans la communauté bayollaise. On le sait, la municipalité de Sainte-Élisabeth a déjà les yeux sur un terrain.
Pour le moment, toutes les options sont encore sur la table en ce qui a trait au choix de l’emplacement du milieu d’hébergement à Sainte-Élisabeth.
Lors de l’amorce de la démarche pour remplacer la bâtisse, un appel d’offres de la SQI précisait que le CHSLD était vétuste et présentait plusieurs problématiques d’ordre fonctionnel.
Construit en 1876, suite à l’incendie d’un premier bâtiment érigé en 1849, ce qui est désigné comme le couvent de Sainte-Élisabeth de Hongrie a été additionné d’un étage puis de deux ailes d’inspiration «Beaux-arts» en 1915.
Il a subi plusieurs transformations, dont l’ajout d’une chapelle en 1882-1883, d’après les plans du notaire Onésime Lacasse, qui fut détruite en 1913.
D’architecture conventuelle «Second empire», il est considéré par la MRC de D’Autray comme ayant une valeur patrimoniale supérieure selon l’inventaire patrimonial réalisé en 2013. Il est de quatre niveaux. On indique que son revêtement mural et sa volumétrie sont des éléments à préserver.
Il apparaît dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec mais il ne détient pas de statut particulier en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.
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