Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Élections fédérales 2019

Retour

25 septembre 2019

Pierre Bellemare - pbellemare@lexismedia.ca

Les candidats se prononcent

Enjeux locaux

bulletin de vote

©archives - L'Action d'Autray

Les questions portent sur des enjeux locaux.

Chaque semaine, L’Action D’Autray s’entretiendra avec les candidats de la circonscription de Berthier-Maskinongé concernant un enjeu local. Cette semaine, la question était «Que feriez-vous pour soutenir les agriculteurs de la circonscription et, notamment, faciliter la venue de travailleurs étrangers?»

Yves Perron, Bloc Québécois

«Il faut protéger le système de gestion de l’offre qui a été mis à mal depuis que le Bloc Québécois n’est plus reconnu à la Chambre des Communes. Trois accords ont été négociés et ils ont sacrifié la gestion de l’offre à chaque fois. En 2011, on a eu des négociations avec 16 pays et jamais ils n’ont touché à la gestion de l’offre car le Bloc Québécois était là. Dans notre plate-forme, on propose une protection permanente de la gestion de l’offre.

Pour ce qui est des travailleurs étrangers, c’est un dossier mal géré par le fédéral. Il faut le rapatrier au Québec. Il faut enlever la limite du nombre de séjours des travailleurs étrangers dans les fermes québécoises. Cela augmente la lourdeur administrative pour les agriculteurs. Et si un travailleur séjourne au Québec année après année, pourquoi cela prend six mois à chaque fois pour accorder le permis requis?»

Ruth Ellen Brosseau, Nouveau Parti Démocratique

«La défense des fermes familiales est primordiale. Avec la signature des nouveaux accords commerciaux, les Conservateurs, et plus récemment les Libéraux, ont mis en péril notre souveraineté alimentaire. Nous sommes de plus en plus dépendants des importations. Si nous sommes portés au pouvoir, jamais la gestion de l’offre ne sera sur la table. Ça ne servira plus de monnaie d’échange.

Je favorise l’agriculture de proximité. Il faut encourager l’achat local.

Par ailleurs, depuis plusieurs années, le NPD revendique la réciprocité des normes environnementales et sanitaires. Par exemple, des fraises importées comportent des pesticides qui sont interdits au Canada. Il faut que les produits importés soient conformes aux règles canadiennes. Il faut que les normes soient les mêmes pour tous.

Quant aux travailleurs étrangers, c’est un problème qui existe depuis plusieurs années. Il y a notamment la complexité de la paperasse. Je veux travailler en outre avec l’UPA pour que le processus soit simplifié.»

Luc Massé, Parti Populaire du Canada

«Nous voulons éliminer les barrières commerciales entre les provinces. On va ouvrir le marché pour les agriculteurs. Ce peut notamment être utile pour les producteurs de vin. Actuellement, c’est plus facile de commercer avec les États-Unis qu’entre les provinces. On veut faciliter le commerce.

Pour ce qui est des travailleurs étrangers, on veut moins d’immigrants mais on en veut des bons. Il en entre beaucoup au pays mais ce ne sont pas tous des travailleurs qualifiés. On veut plus de travailleurs qualifiés. Pour l’agriculture, je ne pense pas qu’il y ait un problème avec les travailleurs étrangers. J’observe qu’il y en a suffisamment. Et je n’ai pas l’impression que la paperasse est lourde puisque les travailleurs étrangers sont présents dans les champs.»

Christine Poirier, Parti Libéral du Canada

«L’agriculture est un moteur important de l’économie canadienne. Je souligne que le parti Libéral a mis en place une compensation de 1,75 milliard $, répartie sur huit ans, pour 11 000 producteurs laitiers. L’annonce s’est faite le 11 août dernier. Pour un producteur qui possède 80 vaches laitières, cela représente 28 000$ pour la première année.

On compte continuer de protéger la gestion de l’offre. C’est extrêmement important.

Il y a aussi la crise avec la Chine. Le Parti Libéral du Canada a mis en place un groupe d’étude pour voir ce qu’on peut faire pour notamment soutenir l’industrie porcine.

Pour ce qui est des travailleurs étrangers, il y a une pénurie de main-d’œuvre qui est liée à la vigueur de l’économie. C’est un grand défi. On a mis en place le programme des travailleurs étrangers temporaires. Ça va se poursuivre. On veut investir dans la formation de la main-d’œuvre.»

Josée Bélanger, Parti Conservateur du Canada

«Je suis née à la campagne. Je viens d’un milieu agricole. Mon père était laitier. Puis nous avons eu des porcs et des chèvres. J’ai une sensibilité pour ce milieu-là. Au Parti Conservateur, on veut mettre en place un ministère des Affaires rurales.

Il ne faut pas examiner le monde agricole uniquement dans son ensemble. Il faut regarder chacun des secteurs. Tous les secteurs de l’agriculture ont leur importance. J’en suis très consciente. Il faut des mesures ponctuelles et ciblées pour chacun des secteurs.

Pour ce qui est des travailleurs étrangers, il faut en faciliter la venue le plus possible en regard de la pénurie de main-d’œuvre que vit le Québec. Il faut mettre en place des éléments facilitateurs. Au Parti Conservateur, nous ne sommes pas un parti de paperasse. Nous sommes un parti pragmatique.»

Eric Laferrière, Parti Vert

M. Laferrière a décliné notre offre de questions hebdomadaires.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média