Le corridor énergétique proposé par le Parti Conservateur, la souveraineté et le maintien à domicile ont particulièrement pimenté les discussions suite aux questions du public et lors des questions entre les candidats. Michel Giroux a été le modérateur.

Échanges

Josée Bélanger (Parti Conservateur du Canada), Ruth Ellen Brosseau (Nouveau Parti Démocratique), Luc Massé (Parti Populaire du Canada), Yves Perron (Bloc Québécois) et Christine Poirier (Part Libéral du Canada) ont pris part à l’événement.

«On n’imposera rien. Le corridor énergétique que nous proposons n’est pas un synonyme de pipeline. On va y mettre ce qu’on veut. On est très vertueux par rapport à l’environnement», a affirmé Josée Bélanger lorsque questionnée par Yves Perron. Elle se décrit comme une Conservatrice verte.

«Je suis heureux d’entendre que le Parti Conservateur n’imposera rien», a mis en lumière M. Perron, en réplique.

«Le Québec est bien servi en prenant ses propres décisions. Nous envoyons 53 milliards $ de l’autre bord de la rivière. On ne veut pas être contrôlé par une autre nation. Ils ne sont pas méchants les Canadiens mais ils n’ont pas les mêmes priorités. On s’en va défendre notre monde», a répondu M. Perron à la question de Mme Bélanger sur le plan de match du BQ sur la souveraineté.

«On veut représenter les Québécois. On ne veut pas décider pour eux. Je suis nationaliste et mes collègues aussi», a fait valoir la candidate du PCC.

Du côté du public, l’aide au maintien à domicile des personnes âgées a été abordée.

La question initiale a été adressée à Mme Bélanger. Elle a parlé d’un crédit d’impôt pour les aînés et de la disparition de la TPS sur la facture d’Hydro-Québec. Mme Brosseau a dit que le NPD propose la hausse des transferts en santé. «On veut garder nos aînés et notre population en forme», a-t-elle fait valoir.

M. Perron a mentionné une hausse de 6% des transferts en santé, jusqu’à ce qu’ils atteignent 25%, et un crédit d’impôt pour les aidants naturels.

Mme Poirier a déclaré que le PLC veut hausser de 6 milliards $ les transferts en santé.

M. Massé a signifié que ce dossier est de juridiction provinciale et que le PPC désire redonner ce budget aux provinces.

Terminons en soulignant que les échanges se sont faits de façon polie, les candidats se désignant même par leurs prénoms, en certaines occasions.