Lavaltrie travaille à inverser la tendance

Publié le 12 avr. 2022 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre Bellemare

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Le Québec est le plus grand consommateur d’eau potable sur la planète et Lavaltrie dépasse la moyenne québécoise par contribuable. Une nouvelle réglementation d’arrosage y est mise en vigueur.

La ville agit de la sorte pour éviter que Québec, s’appuyant sur les statistiques, exige l’installation de compteurs d’eau sur tout le territoire desservi par le réseau d’aqueduc. Elle souhaite éviter cette importante dépense.

Geste

Toutes les municipalités de la province doivent respecter des objectifs de consommation d’eau potable.

En été, à Lavaltrie, l’arrosage de la pelouse entraîne des pointes de consommation de plus en plus fréquentes et hors normes, atteignant jusqu’à quatre fois le taux de consommation. Cette situation diminue les réserves d’eau nécessaires en cas d’incendie.

Notons que l’usine de traitement a la capacité de fournir l’eau potable à la population lavaltroise.

«On a décidé d’agir et d’agir pour vrai», a mentionné le maire Christian Goulet lors de la séance ordinaire du 4 avril, après que la conseillère Anne Charlot-Mayrand ait fait la lecture des grandes lignes de la nouvelle règlementation d’arrosage (maintenant disponible sur le portail Web de la ville).

Notamment, l’arrosage de la pelouse n’est maintenant permis qu’une journée par semaine (auparavant, c’était deux jours), entre 19 et 21 heures, selon les secteurs de la ville et selon que le numéro civique de la résidence est pair ou impair.

La diminution de la consommation d’eau potable pour l’arrosage des pelouses est la clé dans ce dossier.

Il a mis en lumière que la situation se replace à l’usine de filtration lorsqu’une interdiction d’arrosage des gazons entre en vigueur. «On agit de façon à éviter et à baisser la consommation d’eau potable pour des besoins non-essentiels», a-t-il dit.

Il a précisé que les développements domiciliaires animant la ville n’ont rien à voir avec la consommation plus qu’importante d’eau potable.

Ceux qui utilisent des «pointes d’eau» pour ce genre d’activités ne sont pas concernés par la nouvelle règlementation.

«On va avoir une saison complète pour observer les changements», a signifié M. Goulet.

Crédit : Depositphotos
Une nouvelle règlementation d’arrosage est en vigueur.

(Photo gracieuseté - Fondation Rivières)

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