Pierre Bellemare, un témoin privilégié de l’actualité

  • Publié le 25 oct. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Texte par Michel Scarpino 

Collaboration spéciale de L’Écho de Maskinongé

Pierre Bellemare rêvait d'être disc-jockey dans une station de radio, mais la vie l'a amené au journalisme, qu'il exerce depuis février 1980 dans les hebdos, dont plusieurs années à L'Écho de Berthier/Maskinongé et à L’Action D’Autray.

Il y est arrivé après avoir été pigiste aux sports puis à l’information générale dans une station de radio trifluvienne (CHLN).

À L'Écho de Maskinongé et à L’Action D’Autray, son rôle s'est défini à être le reflet fidèle de ce qui se passait dans le milieu.

Pour M. Bellemare, toutes les nouvelles méritent le même traitement: « La nouvelle est importante, que ce soit un investissement ou un organisme communautaire qui fait quelque chose d'important, il n'y a pas d'ordre de grandeur dans les nouvelles. »

Incontournable, la question des moyens techniques qui ont évolué au fil du temps: « Le métier n'était pas différent, mais les outils l'étaient. On travaillait avec des dactylos <@Ri>à la mitaine<@$p>, ce n'était même pas des dactylos électriques, à l'époque. Les caméras n'étaient pas les mêmes, les caméras numériques n'existaient pas. Il y avait un délai pour le développement des films et pour la reproduction dans le journal », détaille-t-il.

« Le facteur se faisait les bras quand il amenait le courrier, parce qu'Internet n'existait pas », poursuit Pierre Bellemare.

Le journal appartenait à l'époque à l'imprimerie Gagné : la majeure partie du travail graphique, préalable à l'impression, se faisait chez l'imprimeur.

Le métier de journaliste impose un rythme où souvent, les fins de semaine sont occupées, parce que les événements qui se produisent demandent que les médias les couvrent.

Au cours de la pandémie, il ne cache pas que le rythme a quelque peu changé puisque les sorties étaient moins fréquentes en raison des mesures sanitaires.

Dans les années où il travaillait à L'Écho, Pierre Bellemare se souvient que l'entreprise comptait sur cinq journalistes à temps plein, en incluant un exclusivement affecté aux projets spéciaux et reportages du journal.

Cette période évoque de bons souvenirs pour celui qui a aussi œuvré pendant 43 ans en tant que journaliste à L'Action d'Autray, aujourd’hui propriété de Médialo, avec la même passion de rapporter les événements qui marquent la vie de sa région.

Au début du mois de septembre, Pierre Bellemare a déposé son crayon afin de profiter d’une retraite bien méritée. Merci Pierre, pour ces nombreuses années de service et de passion.

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