Les familles monoparentales de Lavaltrie et des environs disposent d’une offre bonifiée chez Action Famille Lavaltrie. Le projet de six finissantes en éducation spécialisée au Cegep régional de Lanaudière à Joliette permet de leur fournir des opportunités d’échange et des activités éclairantes entourant leur situation.
Le groupe d’étudiantes est au travail dans les locaux de l’organisme lavaltrois pour encore quatre semaines. Il s’y est installé à la fin du mois de janvier. Elles ont participé à plusieurs stages au fil de leur formation d’une durée de quatre ans. Cette fois-ci, il s’agit du travail marquant la fin de leurs études.
Opportunité
Le constat que peu de ressources sont disponibles en région pour les familles monoparentales est ce qui a amené Action Famille Lavaltrie à soumettre un projet au programme du Cegep lanaudois. Il a été retenu parmi les dossiers présentés.
«On est toujours content d’accueillir des étudiantes et pour des stages. On est fière que des groupes s’intéressent au milieu de vie des Maisons de la famille. C’est gratifiant», note Lisette Falker, coordonnatrice d’Action Famille Lavaltrie.
Les six étudiantes ont effectué des sondages afin de dresser un état de situation. Il s’agissait de mieux saisir les enjeux reliés à la monoparentalité et à cerner les besoins des familles. Les médias sociaux ont notamment été utilisés.
L’objectif est de permettre à Action Famille Lavaltrie d’offrir un service adapté aux familles monoparentales afin qu’elles puissent briser l’isolement. Échanger entre elles, mieux s’outiller et surtout s’entraider par le biais de rencontres de type «café-discussion», d’activités thématiques, de conférences, etc.
Un café-discussion se tient mensuellement. Un cartable d’activités traitant de différents thèmes (organisation, deuil de la famille parfaite, budget, etc.) a été préparé.
«Nous souhaitons que ces activités perdurent dans le temps, qu’elles soient offertes à la clientèle de façon régulière», mentionne Ariane Patry, la porte-parole du groupe.
Mme Falker met en lumière que les café-discussion, qui sont déjà, à ses yeux, un grand pas pour briser l’isolement, pourront mettre en présence des mères et des pères en situation de monoparentalité afin de faciliter une meilleure compréhension des points de vue. «C’est un gros gros plus», dit-elle.
Sur un plan global, le travail des six éducatrices spécialisées fournit les outils à Action Famille Lavaltrie pour développer différentes choses.