Une semaine pour « Renforcer le respect et le civisme dans nos écoles »

  • Publié le 25 mars 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Gabriel Ferland

La première Semaine de la prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles s’est tenue, du 17 au 21 mars, dans plusieurs écoles de la province. Pour l’occasion, le Centre de services scolaire (CSS) des Samares a invité L’Action D’Autray à rencontrer Évelyne Latour, directrice de l’école secondaire Pierre-de-Lestage.

Sur le site Web du gouvernement du Québec, il est écrit que « la première Semaine de la prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles vise à favoriser le développement de relations interpersonnelles harmonieuses et respectueuses ainsi que de stratégies favorisant l’adoption de comportements empreints de civisme qui contribuent au bien-être de tous ». Ainsi, du lundi 17 mars au vendredi 21 mars, le personnel scolaire, les élèves et les parents ont pu participer à plusieurs activités autour de la thématique « Renforcer le respect et le civisme dans nos écoles ».

Évelyne Latour précise toutefois que les actions se font tout au long de l’année et que cette semaine permet d’en parler en dehors des murs de l’école. « Cette semaine, il y a plus de visibilité dans les médias, pour sensibiliser tout le monde à l’enjeu de la violence et de l’intimidation. Par contre, dans notre école, c’est une priorité tous les jours », précise-t-elle.

« L’intimidation ne se limite pas aux murs de l’école, elle se passe partout dans la communauté, dans la ville. L’important, c’est de la dénoncer », affirme Évelyne Latour, directrice de l’école secondaire de Berthierville.

En entrevue, Mme Latour insiste sur le fait que la violence et l’intimidation sont des enjeux qui dépassent les murs de l’école. C’est d’autant plus vrai avec les téléphones cellulaires et les réseaux sociaux. Dans ce contexte, elle affirme que l’école occupe une place centrale pour intervenir, mais elle rappelle également l’importance du rôle des témoins. « Le personnel de l’école n’est pas témoin tout le temps et s’il n’y a pas de signalement qui est fait, on ne peut pas intervenir. C’est pour ça qu’on sensibilise à l’importance du rôle des témoins. Quand tu vois quelque chose, c’est important d’aller le dénoncer. »

En outre, à partir du moment où la situation a été dénoncée, que se passe-t-il ensuite ? La directrice précise que, grâce à un registre de suivi des actes de violence et d’intimidation, l’école peut notamment effectuer une gradation des sanctions. « On s’assure de faire un suivi et d’outiller l’élève qui est victime et celui qui est l’auteur du geste. Les témoins sont aussi rencontrés pour qu’on puisse intervenir rapidement envers eux », ajoute-t-elle. Il y a également une collaboration entre l’école et d’autres intervenants, comme la police ou les travailleurs de rue.

Bien que l’intimidation soit une réalité à l’école, Évelyne Latour précise que la problématique touche également les milieux de travail. Elle croit donc que la sensibilisation devrait être plus large. « On pourrait aller plus loin dans toute cette semaine-là et pourrait rassembler tout le monde, car je suis convaincue que ça se vit aussi dans d’autres milieux, entre adultes. Je crois que c’est important de le nommer et que c’est quelque chose qu’il faut contrer à travers toute la société », conclut la directrice.

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