Le comité de négociation souligne que la frustration est palpable parmi les travailleurs du traversier. « La lenteur des négociations prive les salariés de milliers de dollars depuis 16 mois, période durant laquelle ceux-ci sont sans convention collective », a déclaré Alain Gendron, membre du comité de négociation des Métallos du traversier avant de rappeler que « les coûts de l’essence, de la nourriture et d’autres nécessités augmentent aussi pour ces travailleurs ».
Ève-Lyne Renaud, également membre du comité de négociation, a ajouté : « Après des années de gel des salaires ou d’augmentations sous l’indice des prix à la consommation (IPC), un rattrapage salarial s’impose rapidement. D’autant plus que la clientèle a doublé ces dernières années, ce qui représente le double de travail pour les employés et le double de revenus pour la Société des traversiers du Québec (STQ), mais rien pour les salariés ».
Les Métallos appellent l’employeur à reconnaître les sacrifices et les efforts des travailleurs en leur offrant des conditions de travail justes et équitables. Une solution rapide et équitable est nécessaire pour éviter une grève illimitée qui affecterait non seulement les travailleurs, mais aussi la communauté et les usagers de ce traversier.