On peut s’y rendre depuis le mercredi 17 juin. Il y a un horaire estival réduit, soit du mercredi au dimanche (9 à 18 heures). Exceptionnellement, la chapelle des Cuthbert sera fermée les lundis et mardis.

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Deux expositions sont à découvrir à l’intérieur de la chapelle.

Il y a «Dérive» de Chloé Beaulac. Située à la croisée des chemins de la photographie, de l’estampe, du dessin et de la peinture, cette série s’intéresse de manière lyrique et onirique aux rapports complexes et sensibles de l’attachement humain aux lieux, aux projections et réflexions humaines qui y prennent place.

«Botanica» de Loren Williams est une exposition intérieure et extérieure qui explore le patrimoine botanique de la région de Berthier en se concentrant particulièrement sur la période tournant autour de l’année (1786) de construction de la chapelle.

À l’extérieur, de juin à septembre, Marc Walter présentera «Entre dans l’histoire». Cet artiste du land art aura passé huit jours à créer son installation à l’intérieur de laquelle les visiteurs sont invités à se promener. Composée de quatre structures de branches trouvées localement, elle prend en compte l’histoire de la seigneurie de Berthier et le développement de la région de Lanaudière grâce à l’exploitation des forêts et de l’eau en tirant parti des dimensions importantes du domaine.

De juillet à septembre, l’artiste d’origine argentine José Luis Torres offrira «Erratique». C’est une installation environnementale ludique qui s’adapte à la géographie du site de la chapelle en même temps qu’elle surgit du paysage comme oasis de couleur. Le résultat est un dispositif sculptural qui invite à la contemplation de l’espace environnant et qui suggère différents horizons possibles afin d’encourager le visiteur à développer une réflexion plus large du paysage avant de poursuivre son chemin.

En août, il y aura trois représentations de «Furies», un projet de co-création en danse contemporaine. C’est le résultat de la rencontre entre la chorégraphe cuthbertoise Marie-Julie Asselin et la troupe de jeunes interprètes Mystik de l’école de danse Espace Danse E.G. de Berthierville.

De la mi-juin à septembre, un petit jardin ancestral mettant en valeur les produits maraîchers cultivés au 18e siècle, époque où la famille Cuthbert occupait les lieux, sera installé sur le site. Quelques activités entourant le jardin auront lieu.

Sous un autre angle, deux expositions composeront le volet virtuel.

L’une est rattachée à la résidence d’Ysé Raoux, un artiste émergent. Ce projet de création artistique s’articulera autour de l’architecture intérieure de la chapelle des Cuthbert, par le biais de la collecte de données. Tout au long de sa résidence, l’artiste documentera l’essence du lieu en photographies, captations vidéo et bandes sonores. L’exposition sera présentée sur le portail Internet de la chapelle en octobre.

L’autre concerne les archives de la crise du coronavirus. La corporation du patrimoine de Berthier invite les citoyens de la MRC de D’Autray à partager la façon dont la pandémie aura changé leur vie, et ce, en recueillant témoignages, photos, vidéos, dessins, textes, poèmes. Bref tout ce qui aura été créé pendant ou après le confinement, tout ce qui aura été une source d’inspiration ou une manière de passer au travers de ce contexte exceptionnel.

Les créations peuvent être envoyées à corp.patrimoine.berthier@gmail.com. Il est possible de voir l’exposition virtuelle des témoignages récoltés sur www.chapelledescuthbert.com/temoignages. (PB)